Un ouvrage qui doit permettre de donner à Louis Guilloux, écrivain natif de Saint-Brieuc, une place qu'on ne lui reconnaît guère aujourd'hui. Ses (non)-engagements dans l'histoire du XXe siècle, les liens noués avec des auteurs reconnus tels Jean Grenier ou Albert Camus, l'origine sociale et la « celtitude » de l'auteur, l'art et le style du narrateur, sont autant de clefs pour comprendre Guilloux et sa modernité.

Supplice : livre brûlé, page censurée, parole jugulée... Face à l'interdit, les littératures ont inventorié tous les registres de la transgression, de l'affrontement outrancier aux contournements subtils. Délice : toute écriture garde le souvenir de l'interdit pour mieux déployer la puissance de son texte

Les sciences sociales se sont largement attachées ces dernières années à analyser le silence des « sans-voix ». Or, elles montrent précisément que ces derniers sont bien mal nommés, au sens où leur parole, souvent considérée comme négligeable, voire discréditée, n'en a pas moins d'existence ni de vigueur. Paysans, ouvriers, précaires, travailleurs informels, colonisés, exilés, soldats, prostitués, enfants malades, jeunes de quartiers populaires : s'ils occupent des positions dominées dans les rapports sociaux de classe, de genre, de nationalité ou de génération, les groupes invités à s'exprimer dans les dispositifs étudiés au fil des contributions de cet ouvrage sont aussi généralement constitués comme collectifs par ceux-là même qui leur adressent cette offre de prise de parole. Ce livre se concentre ainsi sur le travail politique de ces entreprises de réhabilitation symbolique et sur leurs acteurs. Ceux-ci contribuent non seulement à donner un sens à ces dispositifs, mais aussi à provoquer, configurer et encadrer les discours qui y sont tenus : ainsi, militants, artistes et professionnels de la culture, personnels administratifs et politiques, chercheurs, travailleurs et patients du secteur médico-social, journalistes participent-ils à la reconfiguration des règles du jeu politique. avec le soutien de la Comue Paris-Est Sup

La sociologie ne s'intéresse que trop peu à la relation entre médias et religion, alors que s'observent une amplification des informations religieuses et une multiplication des interventions journalistiques sur ces questions. Ce livre s'intéresse plus particulièrement à la sociologie de l'écriture journalistique, en s'interrogeant sur le traitement médiatique des faits religieux. Il croise une pluralité d'approches : supports (médias régionaux et nationaux; religieux et séculier; presse écrite, audiovisuelle et numérique); espaces considérés (Europe, Asie, Amérique du Nord); acteurs appréhendés (journalistes ou experts). Il en ressort un double constat : les médias ne sont pas neutres à l'égard du fait religieux et produisent une homogénéisation du traitement des informations religieuses; demeurent cependant des interstices dans lesquels peuvent se loger des perceptions différenciées des faits religieux. Des logiques de régulation et de résistance symboliques s'opposent alors, qu'il convient ici de confronter et d'analyser.

Les contributeurs analysent les pratiques et les conceptions politiques fondées sur le service en Europe entre les XVIe et XVIIe siècles. Ils présentent les interactions entrecroisées et étudient la manière dont les guerres civiles ainsi que les guerres de Religion opèrent un changement des rapports entre service et relation au service. ©Electre 2024

Des essais consacrés à la passion, parfois irrationnelle, que suscite la montagne. L'auteur souhaite transmettre l'état esprit partagé par les membres d'une cordée, qui les pousse à prendre des risques, voire à souffrir afin de partager l'expérience d'une course en haute montagne. ©Electre 2019

Cette étude examine le renouveau des thèmes traités par la littérature de jeunesse après 1920. L'analyse du contexte politique, économique et social en France et en Allemagne met en évidence une rupture avec les poncifs hérités du XIXe siècle et dégage les paradigmes de la modernité littéraire.