Une traduction est une transposition culturelle, car elle sert la diffusion d'une œuvre hors de ses frontières géographiques et sociologiques originelles. Traduire d'une langue à une autre, c'est servir la cause d'un déplacement géographique des connaissances, c'est l'élargissement de l'horizon d'une langue et d'une culture qui peuvent ainsi assimiler un apport étranger pour en faire un élément propre. Né du travail d'un séminaire de recherche, cet ouvrage s'enrichit d'un corpus de citations des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles.

Etudie la personnalité sensible de l'écrivain, son habileté de conteur, la qualité de ses jugements artistiques

L'ouvrage réunit des contributions qui abordent le végétal sous des angles divers : littéraire, linguistique, historique et philosophique. Objet de sciences et de savoirs variés, le végétal peut aussi être symbole dans les langages plus ou moins cryptés. Lié à un imaginaire qui dépend du moment et des lieux, géographiques ou culturels, le végétal peut aussi être un schème de l'esprit, constituant ses objets et les reliant, voire de la raison dans ce qu'elle a de plus logique. L'ouvrage est un encouragement à des recherches qui tenteront d'expliquer comment il se fait que l'esprit se soit si aisément, quoique si obscurément, identifié au végétal ou plutôt à certains types de végétaux, dont il faudrait comprendre les relations qu'ils entretiennent en eux.

Etude sur le cinéma documentaire et ses stratégies. Analyse les différents aspects de la représentation du réel au cinéma, les rapports entre l'image et le monde dans le cadre de la représentation, la démarche du documentariste, la distinction fiction et réel, la construction de sens.

Roger Bozzetto a enseigné la littérature comparée à l'université de Provence. Il a publié cinq ouvrages dans cette collection, ainsi que Les frontières du fantastique aux presses universitaires de Valenciennes, en collaboration avec Arnaud Huftier (2004).

Les territoires des fantastiques sont multiples, et n'ont pas toujours été explorés. Il en va de même des divers états du fantastique, qui ont produit, et produisent encore, des effets spécifiques, par la mise en 'uvre, dans les textes, de figures culturellement codées mais traumatisantes, comme le cauchemar, les monstres, les doubles, les vampires ou Méduse ' sans oublier des monstruosités plus actuelles. Chaque époque de la seule 'culture occidentale' a donné lieu à des prises en compte, dans l'imaginaire comme dans la réalité, de figures de l'horreur, de la terreur et de la monstruosité ' par des récits qui montrent l'évitement du regard, ou sa saturation devant l'innommable. Notre époque, en privilégiant la 'monstration' franche, de préférence aux ruses du regard, a-t-elle vraiment donné toute sa place à une lecture des effets de malaise engendrés quand ces figures peintes produisent ou reproduisent ce qu'intuitivement chacun de nous connaît comme un 'sentiment de fantastique' ? Comment cet 'impossible et pourtant là' se présente-t-il dans le cadre des tableaux présentés comme fantastiques, au moins depuis Baudelaire ?,