L'histoire romancée de Brindis de Salas, violoniste cubain noir de la fin du XIXe siècle, être d'exception aux prises avec son génie et déchiré entre ses différentes identités. (Livres Hebdo)

Après avoir passé en revue les contes traditionnels ou réinventés de Perrault, des frères Grimm et des romantiques allemands, P. Péju cherche les grandes forces qui parcourent ces histoires et qui touchent à la fois ce qu'il y a de plus intime en nous et le mythe. S'il fait souvent référence à Bettelheim, l'auteur nous propose de dépasser l'analyse psychanalysante.

Fresque romanesque située à Londres et en Toscane et où domine la personnalité d'une femme à la recherche du bonheur. Agréable lecture de détente.

Force ou droit ? Hyperpuissance ou monde " multipolaire " ? Derrière les débats nés de la guerre d'Irak et de ses conséquences se cachent les inquiétudes durables d'un nouveau désordre mondial. Homme des deux rives de l'Europe, ayant vécu aux Etats-Unis, Tzvetan Todorov propose dans ce livre court et dense une analyse lucide, profondément cohérente, enracinée dans sa connaissance de l'histoire de nos idées et de notre culture. Il prolonge sa réflexion par une série de propositions, parfois inattendues, destinées à fonder une " puissance tranquille " européenne. Europe malmenée, Europe divisée, " vieille Europe " peut-être... Mais si cette Europe-là, riche de sa diversité, forte de sa mémoire, émergeait enfin, à l'heure décisive ?

Cette anthologie rassemble 300 poètes, soit plus de 2.000 poèmes présentés chronologiquement sur onze siècles. Elle s'adresse aux universitaires, au "parfait honnête homme" et au curieux.

Le mystère d'une passion dévoilée au fil de deux histoires parallèles. A Lalongue, petit village près de Pau... France, d'origine modeste, est fille de fossoyeur ; Alexis est un jeune prince russe émigré... Enfants, puis adolescents, ils se sont aimés, passionnément. Frany Fox, vieille dame anglaise, revient malgré elle à Pau, le pays de sa jeunesse et de sa guerre. Sur la grille d'un château abandonné, une plaque : "Ici, le 3 juin 1943, Paul Alexis Annenkoff, âgé de vingt-trois ans, a été exécuté, victime de l'ocupant nazi. La plaque est mensongère ; elle seule sait comment est mort le jeune prince, son amant, son ennemi. (Bibliotéca Magazine)

Hunter S. Thompson vient de se donner la mort dans son ranch du Colorado alors qu’un public de plus en plus nombreux découvre l’écrivain génial et délirant qu’il a été, précurseur du journalisme «gonzo», auteur de «Las Vegas Parano», «Rhum Express» et «Hell’s Angels». «Gonzo Highway» réunit ses meilleures lettres – c’est-à-dire les plus déjantées, les plus féroces, les plus provocatrices. Hunter S. Thompson écrivait ses lettres comme Victor Hugo écrivait ses poèmes – irrépressiblement et pour la postérité. Au total, il en a commis plus de vingt mille. Pour lui, s’adresser par voie postale à Richard Nixon ou Tom Wolfe, c’était tout simplement plus direct, plus franc, plus chaud – à la manière d’une gifle. Dans une lettre, on peut insulter les politiciens sans intermédiaire et se déchaîner sans la censure d’un patron de presse contre toutes les valeurs morales en cours… «Gonzo Highway» n’est pas une «correspondance» réunie par des exégètes pétris de respect. C’est un genre littéraire en soi. Leur auteur s’étonnait lui-même: «J’ai l’impression que les gens préfèrent mes lettres à mes articles.» Quintessence de l’univers «gonzo», ce livre décrit une Amérique flageolant entre la farce et le suicide, entre Groucho Marx et Henry Miller, entre la crème glacée et la pilule d’acide.