L'enfance du futur chef d'orchestre, son apprentissage de la musique jusqu'à la direction de l'orchestre national de Lille, ses relations avec la région, les musiciens, les syndicats, les différents publics... Il raconte sa tentative de faire de la musique un instrument de citoyenneté. Il évoque aussi le travail, les répétitions et le trac du concert. L'ouvrage se clôt sur sa discographie idéale.

Jusqu'à quel point le romancier a-t-il le droit de prendre ses personnages dans la réalité ? Ou de se choisir lui-même pour sujet, au risque du narcissisme ou de l'impudeur ? A ces questions, que la critique lui a posées non sans arrière-pensées, l'auteur de L'Inceste et des Désaxés répond ici avec force : la littérature a tous les droits, parce qu'elle n'appartient pas plus à ceux qui croient s'y reconnaître qu'à celui ou celle qui écrit. " Je est un autre ! " s'exclamait Arthur Rimbaud voilà plus d'un siècle. De Freud à Foucault et à Derrida, la pensée moderne n'a cessé de confirmer cette intuition, que Christine Angot développe dans ces pages où elle nous donne à voir ce qu'est, pour un écrivain, l'abandon total à la littérature.

Diego Vargas expose aux six hommes qui l'entourent - d'étranges révolutionnaires issus d'Harvard et d'autres prestigieuses universités, son plan pour opérer la seule révolution qui vaille encore aujourd'hui : une gigantesque déstabilisation des marchés financiers de la planète, qui sont, à ses yeux, le principal obstacle à un monde meilleur. Après de multiples péripéties et alors que la planète entière s'engage dans une semaine de fête ininterrompue pour le passage à l'an 2000, tout s'effondre : sociétés, banques, valeurs, bourses et monnaies. C'est le krach du siècle, le chaos. Diego Vargas, qui est le seul homme à détenir les clés du redressement, prend alors la parole devant le "village planétaire". (Bibliotéca Magazine)

M. de Trouillac est un vieil homme, rempli de ses souvenirs mais surtout de ceux de sa femme, Simone, décédée quelques années auparavant. Un jour, deux cinéastes débarquent chez lui, afin de réaliser un film dans son ravissant château. Mais c'est sans savoir que ce décor splendide va servir de théâtre à l'intrigue et au crime ! ... (Millefeuille)

En 1976, Claudia assiste, impuissante, à l'enlèvement de son père, Boris Peretski, avocat parisien d'origine russe et agent soviétique. Quelques jours plus tard, elle est à son tour victime d'un rapt. Commence alors pour elle une vie aventureuse... jusqu'à son mariage avec l'un des chefs de la Mafia. Elle s'appellera désormais Claudia Monti. La deuxième partie du roman se situe de nos jours et porte sur l'enquête du commissaire principal Barget - celui-là même qui, jeune inspecteur, avait été chargé de la disparition de Claudi Peretski. (Bibliotéca magazine)

Recueil de douze nouvelles où R. Carver trace les lignes de force de la tragi-comédie qui habite chaque vie humaine, fut-elle la plus banale.

Dans les rues du Caire résonne une étrange musique : l'écho des appels à la prière, les insultes furieuses lancées entre les conducteurs, les cris des vendeurs ambulants. Nadia Wassef connaît cette chanson par cœur. C'est là qu'elle a grandi, et c'est là, dans le quartier de Zamalek, cette île fluviale entourée d'un désert que, le 8 mars 2002, avec sa sœur Hind et son amie Nihal elle a inauguré Diwan, la première librairie moderne et indépendante d'Égypte.  Alors que la culture traversait une mauvaise passe, les trois femmes décidèrent de tenter l'impossible et se jurèrent de redonner aux Cairotes le goût de la lecture. Sans formation ni expérience professionnelle dans ce domaine, elles durent affronter la censure, le patriarcat, les clients excentriques, les employés rebelles et donner tort à tous les tristes sires qui leur serinaient qu'elles ne réussiraient pas et feraient mieux de rester dans leur cuisine.  Vingt ans après, avec plus d'une dizaine de succursales à travers le pays, 150 employés et des clients assidus, Diwan est une véritable institution en Égypte. Comment en sont-elles arrivées là ?  Nadia Wassef nous raconte ici l'incroyable histoire de cette aventure entrepreneuriale, humaine, et littéraire. Au fil de ses mémoires, on croise des habitués hauts en couleur, comme l'exigeant docteur Medhat, Samir le chauffeur qui a un avis sur tout, et on tombe à notre tour sous le charme des trois femmes de Diwan : Nihal la sérieuse contemplative, Hind la taiseuse pleine de sagesse et Nadia, la perfectionniste aux accents parfois dictatoriaux.  La Libraire du Caire  est le portrait détonnant d'une Égypte moderne, loin des guides touristiques, un cri de ralliement féministe, ainsi qu'une magnifique déclaration d'amour aux librairies du monde entier. Traduit de l'anglais par Sylvie Schneiter

"Dès que je le vis, je sus que Léopold m'appartiendrait. J'avais onze ans, il en avait vingt-cinq"...Ainsi débute le roman d'une vie, celle d'Emilienne qui quelques années plus tard, mettra tout en oeuvre pour séduire Léopold malgré son mariage avec Blandine. C'est l'histoire de cette relation contrariée cheminant entre l'absolu de l'amour et le respect des convenances de la société que nous conte J. Harpman dans cet ouvrage fort. Prix Point de Mire 1992.

L'itinéraire d'une femme de conviction, ses amours, ses haines, sa foi, ses choix, émouvant et dort sans apitoiement, mais aussi ses souvenirs : ceux de la rue du Cherche-Midi, de l'hôtel Lutetia, d'où ne sortirent jamais Georges et Sipa, attendus parmi les rescapés des camps, à la fin de la guerre. (Livres Hebdo)

Une conversation imaginaire et insolite, mais basée sur des souvenirs, entre Arrabal et Roland Topor, sur des sujets divers (philosophie, art, religion, amour et littérature) dans laquelle sont également évoqués leur première rencontre, la création du mouvement Panique, la visite de Topor à Breton et le groupe surréaliste.

A travers l'évocation de ses souvenirs d'enfance et de l'éducation qu'elle a reçue au Bangladesh, l'auteur parle de l'éducation des filles dans un pays musulman.