Inutile de présenter Murray Perahia puisque sa notoriété s'est établie depuis bien longtemps, notamment autour de son interprétation de la musique de Bach. Unanimement salué, il est aujourd'hui un des plus grands interprètes et ce coffret vient nous le rappeler. Son jeu se distingue par sa sobriété et par la pureté de ses lignes.

Les arias de Monteverdi, les Madrigaux, les Concertos, appartiennent à la musique légendaire du XVIe siècle. On y trouve tour à tour les élans de la passion, de l'espoir, de la langueur, de la joie et de la tristesse, aussi denses d'émotion que s'ils étaient nos contemporains. Dorothee Mields, l'une des plus remarquables soprano de ce répertoire qui en restitue savamment et avec une extrême sensibilité la densité émotionnelle, est tout simplement boulversante. (Electre)

Cet enregistrement se compose de onze titres, écrits à quatre mains avec Buddy Cannon, collaborateur de longue date et producteur du précédent opus de l'artiste, God's problem child. Last man standing est sans doute son album le plus introspectif et intime. Il s'interroge sur le sens de la vie, ses épreuves (Something you get through) et ses joies (Me and you, Ready to roar), et l'impermanence du temps. Sur ce disque, où se côtoient amertume, étonnement et joie, on retrouve un Willie Nelson qui n'a rien perdu de sa ferveur et de son engouement pour l'écriture, un artiste au sommet de sa créativité et de son art.

Voici le coffret intégral des enregistrements que le grand chef Seiji Ozawa a effectué au début de sa carrière à la tête du prestigieux Orchestre Symphonique de Chicago. On connait l'extraordinaire carrière du chef japonais, remarqué dès 1959 par Charles Munch, avant qu'il étudie auprès d'Herbert von Karajan à Berlin. Chef éclectique, doué pour tous les répertoires il s'illustre tout au long de sa carrière par des enregistrements remarquables, tant à l'orchestre qu'à l'Opéra. (Electre)

L'intégralité des enregistrements de Fritz Reiner dirigeant les plus belles oeuvres de Richard Strauss. Dans l'histoire des enregistrements de la musique classique, il y a quelques associations compositeur-interprète extraordinaire (Rubinstein et Chopin, Gould et Bach, Bernstein et Mahler), mais certainement l'une des plus majestueuses rencontres est celle de Fritz Reiner et Richard Strauss. (Electre)

C'est en 2013 que Daniele Di Bonaventura (bandonéon) et Giovanni Ceccarelli (piano) décident de créer un duo original respectant un équilibre subtil entre improvisation, interprétation et arrangement. Après leur premier projet, Mare calmo, présentant un répertoire de compositions originales, ils ont souhaité rendre hommage à la musique de Tom Jobim, qui est considéré avec Joo Gilberto comme l'un des principaux créateurs de la bossa nova. Cet album se singularise par rapport aux nombreux hommages à Tom Jobim existants : Daniele et Giovanni ont souhaité travailler et revisiter un répertoire de compositions sélectionnées parmi les moins connues de cet artiste légendaire brésilien et qui illustrent tout à la fois son style pianistique essentiel et délicat, son émouvante inventivité mélodique, ses harmonies sophistiquées, ses textes poétiques. Le duo a eu le plaisir d'inviter deux artistes brésiliens de renommée mondiale et qui furent l'un et l'autre très proches de Jobim : le chanteur Ivan Lins et le violoncelliste et arrangeur Jaques Morelenbaum. Camille Bertault, présente également sur le disque, y chante son amour pour la musique brésilienne dans une interprétation magistrale de As praias desertas. (Electre)

L'un des crédos de Lang Lang a toujours été d'ouvrir de nouvelles oreilles à la musique classique, en particulier celles des plus jeunes, mais sans galvauder ni édulcorer le propos, en offrant à cette musique une exposition susceptible de toucher le plus grand nombre. Par la virtuosité de sa musique, ses extraordinaires dons de pianiste, ses concerts événements et une très forte personnalité, Liszt défrayait la chronique, galvanisait les foules et préfigurait ainsi les pop stars d'aujourd'hui...