Troisième album solo pour ce membre fondateur du groupe Psy 4 de la Rime aux côtés de Soprano.

Lady Sir, c'est la rencontre de deux artistes aux visages multiples : Rachida Brakni et Gaëtan Roussel. Le duo propose son premier single, Le temps passe, ritournelle entêtante, à deux voix, qui revisite la chanson consciente de chez nous. Son clip, réalisé par Jean Gabriel Périot à partir de documentaires et d'actualités en France dans les années 60 - et forcément beaucoup en mai 68 ! - est une lecture quasi onirique de la chanson. Avec ses séquences de manifestations, grèves, occupations d'usines mais aussi ses visages graves, émouvants, combatifs, le clip montre qu'à l'instar de la chanson qui se joue du temps, ces images d'une époque révolue résonnent encore fortement dans notre imaginaire contemporain, appellent une énergie collective. (Electre)

Dans les années 60, l'American Folk Blues Festival fut l'évènement annuel majeur qui présentait la crème des musiciens de blues américains venant tourner en Europe. Les enregistrements audio de ces performances sont depuis longtemps disponibles, mais jamais les séquences vidéo n'avaient été rassemblées. Prises live dans un petit studio de télévision en Allemagne, ces performances ont été filmées par une caméra talentueuse, et elles bénéficient d'une prise de son parfaite...

Dans les années 60, l'American Folk Blues Festival fut l'évènement annuel majeur qui présentait la crème des musiciens de blues américains venant tourner en Europe. Les enregistrements audio de ces performances sont depuis longtemps disponibles, mais jamais les séquences vidéo n'avaient été rassemblées. Prises live dans un petit studio de télévision en Allemagne, ces performances ont été filmées par une caméra talentueuse, et elles bénéficient d'une prise de son parfaite...

Dhafer Youssef est un compositeur, chanteur et oudiste tunisien. Depuis 30 ans, il sillonne le monde entier, absorbant et restituant les influences dont il a pu s'imprégner. D'où une musique unique aujourd'hui, à la frontière en l'Orient et le jazz classique, soutenue par la fine fleur du jazz new-yorkais. Les années 70 ont eu leurs guitar heroes, virtuoses de la six-cordes, Dhafer Youssef est un "oud hero" d'aujourd'hui, maniant son instrument comme une star du rock. (Electre)

Initié par Julie Zenatti, ce projet multi-artistes est axé sur des titres et des interprètes aux origines méditerranéennes (Chimène Badi, Elisa Tovati, Slimane, Enrico Macias... ). Hommage à l'héritage culturel et familial, cet album est majoritairement en langue française mais quelques langues du bassin méditerranéen viennent se greffer en fonction des titres comme l'hébreu, le grec, l'arabe... Les thèmes abordés dans le choix des titres tournent autour de la filiation, les terres de l'enfance, les racines. (Electre)

Le Rosenberg Trio s'est vite imposé comme la meilleure formation dans son domaine. Inspiré initialement par Django Reinhardt, le Trio est référencé depuis plus de 25 ans comme la "quintessence du jazz manouche" et Stochelo Rosenberg est considéré comme l'un de ses meilleurs guitaristes, alliant une technique impeccable, une grande élégance et un vibrato très personnel, mêlant virtuosité et émotion. (Electre)

Ce sixième album s'annonce comme un disque des plus ambitieux sans pourtant qu'Emilie Simon n'en ressorte étouffée par un prestigieux entourage de collaborateurs. Au contraire, son écriture déliée et imagée, ses compositions spacieuses et charmeuses, l'énergie scintillante de sa voix n'auront jamais autant été mises en valeur. Plus organique, plus extravertie, la nouvelle Emilie brouille toutes les pistes où l'on pensait la trouver, presque méconnaissable et pourtant parfaitement elle-même. Preuve que la mue est réussie. Une mue spectaculaire, en cinémascope. Plus mûre mais toujours mutine, ingénieuse et ingénue à la fois, il faudrait être de pierre pour ne pas ressortir ému de cette mue enchanteresse.

La musique du film est écrite par Dionysos, on y retrouve de larges extraits de l'album La mécanique du cour paru chez Barclay en 2007, deux titres d'Olivia Ruiz où elle chante en espagnol, des instrumentaux et des inédits.

Plus de deux ans après la sortie de son premier album, The human octopus, encensé par la presse, il revient avec un second opus qui nous fait décoller encore un peu plus haut. Ce deuxième effort est une galaxie arc en ciel, une arche scintillante comme une porte d'entrée vers un monde parallèle. Notre héros, profondément accroché à ses rêves d'enfant, incarne dans cet enregistrement un "Casper des temps modernes" qui surfe sur les nuages plus vite que le vent et se faufile au gré de ses envies...

Treize titres qui mêlent habilement rap, pop et électro, un mélange de styles comme les aime Boostee. (Electre)

Cyborg a un squelette en instrus solides et dépouillées, allant à l'essentiel, où s'accrochent les muscles d'un vrai flow, technique et sûr. A l'heure où les faiseurs de trap molle, de nappes synthétiques mornes et de clichés enfilés comme des perles, pitchent des épisodes de Gomorra en les repeignant à l'autotune jusqu'à l'écoeurement, Nekfeu bouscule ce vide sidéral avec un disque sanguin, complexe et ardent. (Electre)

Le pianiste poursuit ici son entreprise de construction massive, comme une invitation à passer de l'autre côté du miroir, dans un monde imaginaire et onirique qui doit autant à Tim Burton qu'à la tradition du théâtre d'ombres. alement limpide en apparence, Shadow theater regorge de dizaines de figurines qui habitent la tête du pianiste, du métal labyrinthique de Meshuggah au jazz fusion de Chick Corea, de Madlib à Sigur Ros en passant par Steve Reich. Avec ce disque le jeune arménien explore encore de nouvelles pistes tout autant électroniques que soniques et s'affirme comme un ébouriffant songwriter doublé d'un chanteur au timbre fragile.

Contemporain de la première guerre du Golfe, cet opéra relate la prise en otage puis l'exécution du juif américain Leon Klinghoffer par des terroristes islamistes, sur le bateau de croisière Achille Lauro en octobre 1985.