Louis Boumal (né en 1890 à Liège et mort à Saint-Michel-lez-Bruges le 11 octobre 1918) est un écrivain et poète belge en même temps qu'un militant wallon du début du xxe siècle. ouis Boumal signe un premier recueil en 1910, « Poèmles en deuil », puis deux solides études2 « Renaissance septentrionale au XIVe siècle » et « Diderot et ses amis wallons » en 1912. Professeur de rhétorique à l'Athénée de Bouillon, il consacre un essai historique à cette ville « Une ville wallonne, Bouillon à la fin du XVIIIe siècle » (1914). Il collabore souvent à la revue Wallonia. Il est membre de l'Association des amis de l'art wallon. Durant la Première Guerre mondiale, il publie des « Lettres de soldat », fonde une revue derrière le front intitulée « Les Cahiers. » Il collabore également à L'Opinion wallonne. Louis Boumal meurt peu de temps avant la fin des combats qu'il n'avait jamais quittés de la grippe espagnole. Il avait conquis sur le champ de bataille son étoile de lieutenant et avait été fait Chevalier de l'ordre de la couronne. Un monument a été érigé à sa mémoire à Liège au jardin d'acclimatation.

Paul Heusy s’appelait de son vrai nom Alfred Guinotte. Il était né à Verviers en 1851. Il avait fait à Liège des études de droit, avait été inscrit au barreau. Mais bientôt, épris de littérature et conseillé par Félicien Rops, il avait quitté Liège – vers 1875 – pour aller faire carrière à Paris. Sans doute, en quittant liège, Paul Heusy nourrissait de grand espoir...

Dédicace jointe à Monseigneur l'Evêque. Extrait de l'Annuaire d'histoire liégeoise t. VI, n° 4, 1961

Le premier écrit littéraire en langue française date du début du XIIIe siècle. Identifié par Paul Meyer, il est originaire « d’un foyer soucieux de l’instruction religieuse des laïcs », qui se manifeste notamment, par des traductions d’écrits de St Grégoire le Grand, présent à l’abbaye de St Laurent. Le Poème moral, titre donné par Paul Meyer, relèverait de ce courant pieux et édifiant. Son auteur n’est pas connu mais devait être un prêtre séculier relevant de la principauté de Liège et plus précisément, d’après certains traits de sa langue, du district de l’abbaye de Lobbes. Il a dû composer son œuvre vers 1200 mais, avant le Concile de Latran, de 1215. Long de 3796 vers en quatrain d’alexandrins monorimes, forme assez neuve pour l’époque, le Poème moral est structuré en trois parties d’inégale longueur. in : http://principauteliege.byethost13.com/tome3/litterature/poeme/ (consulté le 2015-05-05)