Essai consacré au film Les vampires réalisé par L. Feuillade en 1915-1916. Les différentes scènes sont analysées comme des fantasmes et des fragments de rêve dans lesquels Irma Vep, incarnée par Musidora, lutte pour son indépendance. Indifférente à toute morale, à tout préjugé, à toute religion, elle mène sa propre guérilla sans jamais être battue ou vaincue.

Recueil de textes consacrés à l'artiste belge, à l'occasion de son exposition Sioux in paradise, réunissant une vingtaine de sculptures, clones de l'artiste, squelettes animés, robots interactifs et sièges mobiles.

Recueil de photographies tentant de saisir la tonalité des objets et sujets : brin d'herbe, muraille, sillon dans le ciel, pavé luisant sous le poids des années, géométrie des passants solitaires, etc. Pascal Damuseau ne photographie rien d'extraordinaire, car il lui importe avant tout de saisir la juste tonalité de chaque chose, même infime, et aucune finalement ne l'est vraiment. Brin d'herbe, grain épais de la muraille, sillon dans le ciel ou pavé luisant sous le poids des années, une architecture trop franche ou une nudité douce, apaisée, géométrie des passants solitaires et bruissement du vent... […] […] Chaque élément attend la reconnaissance de ce qu'il est. Pas de spiritualité badigeonnée ni d'animisme là-dedans, le cueilleur s'interroge, mélancoliquement parfois, ou avec un léger sourire. Le regard, l'attention (et la faible profondeur de champ qui sculpte le moindre détail) peuvent alors démêler dans un même cadre l'ombre et la lumière, l'extrêmement ténu et l'infiniment grand, le très complexe (l'esprit) et le très simple (les formes), ou le temps passé et le lendemain… Le premier livre attachant, dans un noir et blanc carré et classique, d'un photographe en pleine maturité, professeur à l'ESA Saint-Luc (Liège). texte de Emmanuel d'Autreppe.

Monographie consacrée au film Le rebelle, avec G. Cooper, sorti en 1948. Le héros, un architecte qui dynamite ses propres HLM parce que ses commanditaires ont défiguré son projet, est analysé comme une évocation du statut de cinéaste. L. Moullet propose son analyse de l'oeuvre et met en évidence sa richesse et son caractère novateur.

Parcours libre, parmi de nombreux possibles, entre quelques films et entre quelques images de Gus Van Sant, en aucune façon succession d'analyses, pas vraiment monographie, ce livre est sans doute d'abord une balade en cinéma. La présence d'images appartenant à des supports différents (super-huit, 35 mm) ou de " régimes d'images " hétérogènes (télévision, jeu vidéo, photographie) dans son cinéma sont à l'origine de cette immersion. Parfois, cet essai quitte les films, pour mieux y revenir, considérant toujours le cinéma parmi les arts et les modes de pensée contemporains qui, en toute discrétion, se glissent entre quelques-unes des images de Gus Van Sant.

Fruit d'un atelier mené avec des étudiants de l'atelier de sculpture à l'école des arts visuels de La Cambre à Bruxelles, cette publication interroge la notion d'hybridation, la différence entre la singularité de chacun et le formatage des communautés.

Une analyse de l'utilisation de la pluie au cinéma, non pas en tant que simple élément décoratif mais en tant que figure vivante qui dynamise l'espace cinématographique, à travers les films de B. Tarr, A. Tarkovski, A. Kurosawa, M. Antonioni, B. Mendoza ou encore Tsai Ming Liang.

Ces choses simples, images du quotidien choisies et offertes par F. Goffin, se tiennent dans un équilibre entre l'éternel et l'inachevé, entre la maîtrise et l'aléatoire, entre la recherche de la forme juste et le refus de l'image attendue. ©Electre 2021

A partir des codes de la photographie publicitaire, l'artiste construit son propre langage iconographique basé sur un double registre entretenant l'ambiguïté.

Une analyse des aspects économiques, thématiques et esthétiques du cinéma israélien en ce début de XXIe siècle, complétée par une série d'entretiens avec des personnalités marquantes telles que : Keren Yedaya, Eran Kolirin, Ronit Elkabetz, ou Nadav Lapid.

Une introduction à l'univers de Jacques Tati, inventeur d'une poétique du son. L'auteur dégage, par le biais du film Les vacances de M. Hulot, les mécanismes d'une construction artistique constamment en mouvement.

Ce livre est une sorte d'errance ou de méditation à la fois visuelle et textuelle. Jouant des rapports d'échelles, de lieux, de styles et de filiations, ces photographies et courts textes font courir l'idée du paysage sur un fil tendu, ne cessant d'en chercher la définition visuelle et d'en appréhender les limites.

A travers l'analyse d'oeuvres (documentaires ou fictions), cette publication étudie la pratique de l'improvisation au cinéma et tente d'en déterminer les puissances expressives.

Ce documentaire s'appuie sur un motif particulier, un élément matériel en apparence banal qui pourtant, fait sens au cinéma.

Une lecture transversale de l'oeuvre de l'artiste J. Bucquoy autour des axes fondateurs de sa démarche : le territoire et ses icônes, les cultures populaires, le verbe, la sédition.

Deux des séries photographiques les plus récentes d'Emilia Stefani-Law qui témoignent de l'équilibre recherché entre aplomb et fragilité. L'autobiographie passe par la projection hors de soi et par la contemplation, entre journal et fiction, entre éveil, rêveries et mélancolie. ©Electre 2024

Le résumé : "« Ce sont des moments simples du quotidien, mais ils sont imprégnés de symboles, de rêve, d’imaginaire ou de romantisme. De certains éclats associés, du sens naît ; à chacun d’y trouver ses propres références, ses sensations. Dans la pierre brute apparaissent des formes, une lumière peut provoquer la beauté dans le morne, révéler la couleur du béton. Je dévoile, inconsciemment peut-être, ma propre nostalgie au travers de portraits évocateurs de ma génération en manque de repères. Dans notre ordinaire, il y a éclats de merveilleux. " ..................................................................................................................................................................................................... L'artiste/ photographe : Née en 1989 ; vit et travaille à Anthisnes, Liège, Bruxelles. Diplômée en 2010 de la section photo de l’ESA Saint-Luc (Liège), elle peint, sculpte, dessine et photographie (quasi exclusivement à présent). Le concours « Emerging Talents » de View Photography Magazine, l’édition 2009 de la Biennale de Marchin et du Condroz (Sweet Sixteen) et l’expo Borders/No Borders (organisée par Les Chiroux à Berlin) ont fait connaître son travail auprès d’un public averti. Sleepwalk est son premier livre. Lara Gasparotto est actuellement repré- sentée par la galerie Stieglitz 19 (Anvers). Elle a exposé à Guangzhou (Guangdong Museum of Arts) en mars 2011 et au 3-Shadows Photography Art Center de Pékin en décembre. En mars 2012 se tiennent ses deux premières expos solo, chez Stieglitz 19 à Anvers et aux Brasseurs, à Liège, dans le cadre de la Biennale internationale de la photographie. ....................................................................................................................................................................................................... La maison d'édition : Yellow Now est né de Yellow, une galerie d’art fondée en 1969 à Liège, au 46 rue Roture dans le quartier d'Outremeuse, par Guy Jungblut. D'abord centrée sur l'art vidéo, la galerie ferme en 1975 et Jungblut se consacre à l'édition, avec des livres d’artistes. À partir de 1988, l’édition s'oriente vers le cinéma avec des collections comme Long Métrage. Depuis 2000, Yellow Now diversifie ses publications autour du cinéma, de la photographie et des arts, avec des collections innovantes et une approche pluridisciplinaire. ....................................................................................................................................................................................................... Médiation en lien : Pôle arts Pôle Civilisation et société

Présentation de l'oeuvre de l'artiste, qui revisite et associe des moulages d'objets du quotidien en s'inspirant du pop art et du surréalisme belge, sous toutes ses facettes : les sculptures, les installations, les assemblages et les collages, oeuvres précoces et oeuvres récentes. L'ouvrage est construit autour des thèmes qui caractérisent son oeuvre : mensonge et vérité, innocence et pleurs, etc. ©Electre 2021

L'univers de l'artiste, à la fois étrange, inquiétant et menaçant, est mis en lumière à travers des photographies de terrains vagues, de lieux et d'êtres à l'abandon, de rues désertes, etc. Ces images questionnent le récit et la direction du regard. ©Electre 2021

Après leur rencontre à Rome en 2008, la plasticienne F. Loutz et le théoricien du cinéma D. Païni décident de prolonger l'expérience en s'écrivant à travers un cahier de collages qu'ils s'envoient et remplissent au fur et à mesure. La première le remplit de dessins, entre humour et onirisme érotique, le second de réflexions personnelles sur l'art, d'impressions de voyages, etc.

Olivier Le Brun, photographe amateur (éclairé), a parcouru l’Afrique, au cours de ses missions économiques, à la recherche du « footballeur en herbe », gamin ou gamine aux pieds nus, improvisant des matchs dans des lieux improbables, pour le seul plaisir du jeu – même si désormais, mondialisation médiatique aidant, beaucoup se rêvent en vedettes internationales. […] L’auteur Socio-économiste pour les Nations-Unies dans de nombreux pays du Sud et enseignant-chercheur dans les universités de Louvain, de Nanterre et du Sussex.

Une anthologie des écrits de ce critique de cinéma publiés au cours de sa carrière, notamment pour la revue Cahiers du cinéma. Ils sont rassemblés sans souci chronologique pour mettre en évidence la constance et la cohérence de son goût. Electre 2015