Astéréotypie est un projet éducatif et artistique de "spoken words" impliquant de jeunes autistes accueillis dans un IME. A travers leurs textes, ils évoquent leur univers, leurs craintes dans des poèmes exprimés sur un ton décalé aux qualités esthétiques indéniables. Les textes sont déclamés sur un fond sonore aux influences morriconiennes entre une musique de chambre et un post rock acoustique. (Electre)

Pour ses 25 ans, DJAL revient à ses premières amours : l'enregistrement public. Le « boy's band néo-trad » est de retour avec un 6e album fidèle à la recette d'un succès non démenti depuis 1993 : faire danser de haletantes assemblées sur des musiques entièrement composées, arrangées, improvisées par le groupe. Le répertoire est composite et cohérent, à l'image d'un folk européen dont DJAL demeure emblématique : rythmes et paysages du Centre France, de Suède, d'Irlande ou de Bretagne, vus d'ici par des artistes d'aujourd'hui, déclinés en une identité nouvelle.A la fois inclassables et à la pointe de l'esthétique « néo-trad » qu'ils ont contribué à inventer, ils restent fidèles à l'électroacoustique et aux instruments rares et surprenants : vielle à roue psychédélique, accordéon diatonique, flûtes, bouzouki et une étincelle de voix, qu'ils détournent au service d'une vague sonore festive, tonique et unique.

A l'origine du trio, on retrouve Armelle Pioline, chanteuse d'Holden (groupe parisien en sommeil après l0 ans), Julie Gasnier, part féminine du duo acidpop Lalafactory, et Michel Peteau, guitariste éprouvé (Cheval Fou, c'est lui !) et producteur singulier. C'est autour de lui, dans son studio, qu'en 2016 les 3 musiciens composent et enregistrent à tout-va, dans un mouvement résolument poétique, libre et contemporain. Guitares obliques, orgues mal léchés, chants liquides, mots fêlés, la synergie est évidente. (Electre)