A bien des égards, Mauriac et Gide parlaient la même langue. Elle fut forgée à partir d'expériences enfantines remarquablement similaires. Même faiblesse et incertitude chez les deux enfants, même terreur des turbulences de la cour d'école et même exagération de leur supposée "laideur" personnelle. Tout ceci alimenta chez eux une sensibilité à fleur de peau exprimée par le sentiment de se sentir différents des garçons de leur âge et de leur milieu.

Pour F. Mauriac, "l'histoire de Bordeaux est l'histoire de mon corps et de mon âme". Pour M. Suffran, "se résoudre à quitter Bordeaux, c'est s'exposer -non : se condamner- à ce qu'elle ne vous quitte plus".

« À chaque héroïne qui a survécu à la violence d'un monde patriarcal. Cette fiction est basée sur une histoire vraie: celle de chaque femme qui s'est extraite de l'enfer, celle de Marilyn, la mienne et peut-être la vôtre. » Ce récit à trois voix – le journal de Marilyn, l'enquête d'une journaliste belge (à la limite de l'autofiction) et les révélations d'une amie de la plus célèbre des actrices d'Hollywood, se lient, s'imbriquent, s'intriquent en forme d'enquête policière au service de la cause des femmes. Un talentueux réquisitoire contre la violence faite aux femmes. C'est aussi l'occasion de redécouvrir le tragique destin de Norma Jean Morrison... Cette « histoire de Marilyn Monroe » est fondée sur des faits réels. Néanmoins, certains événements et personnages sont issus de l'imagination de l'autrice. Notamment Margaret et Julie. Raison pour laquelle le présent ouvrage est présenté comme un roman. L'auteure Journaliste belge indépendante, autrice et réalisatrice de documentaires, Aurore Van Opstal est aussi une militante féministe engagée. Elle est connue en France pour ses nombreux articles et éditoriaux pour Causeur, Le Monde Diplomatique, le Club de Mediapart etc.Elle livre son premier roman à L'Esprit du Temps, entre fiction et réalités personnelles.

Outil d'aide aux victimes de viol destiné aux proches. Les conseils et les attitudes sont expliqués pour permettre une aide efficace dans les moments difficiles de l'après-traumatisme. Avec des contacts et des numéros utiles. ©Electre 2020

« L'anarchisme, ce n'est pas seulement une doctrine qui traite de la vie sociale de l'homme, comprise dans le sens étroit que lui prêtent les dictionnaires politiques et, parfois, lors de meetings, nos orateurs propagandistes. C'est aussi un enseignement qui embrasse la vie de l'homme dans son intégralité». Ainsi commence cette nouvelle édition de ces textes, trop souvent négligés par les penseurs d'aujourd'hui, signés du plus célèbre anarchiste ukrainien de la Révolution russe et de la terrible guerre civile qui ensanglanta la future URSS dans les années vingt. Des textes fondateurs de la pensée politique de celui qui réussit à tenir tête à Lénine, Trotsky comme à l'armée des contre-révolutionnaires sous les ordres du général Dénikine. Ce recueil est précédé de la vibrante nécrologie que Lucille Pelletier, célèbre militante anarchiste française écrivit en 1934 dans la revue libertaire, La Révotution prolétarienne, en hommage à Nestor Makhno. Paysan, ouvrier, anarchiste, ennemi des bolcheviks comme des Russes blancs, chef de guerre, théoricien, révolutionnaire, accusé d'antisémitisme, leader des paysans ukrainiens, théoricien, homme d'action, prisonnier politique, terroriste mais aussi organisateur de talent, Nestor Makhno est un personnage fascinant que les textes que nous publions ont peine à cerner. Réfugié à Paris en 1925 – après avoir vécu d'incroyables aventures dans une Europe centrale en ébullition depuis son départ d'Ukraine en 1921 – malade, épuisé, Nestor Makhno, tout d'abord ouvrier fondeur puis tourneur chez Renault, bénéficie dans les derniers jours de sa vie de la solidarité anarchiste française. C'est Hélène Châtelain qui définit le mieux Makhno: « La légende construite par la propagande soviétique en fait un anarchiste-bandit-antisémite contre-révolutionnaire; pour ceux de Gouliaïpolié [en Ukraine], il défend au contraire la liberté et les pauvres, et les journaux makhnovistes montrent qu'ils étaient juifs".

Réunit des articles autour du concept récent de parentalité. Au sommaire notamment : Parentalité maternelle et parentalité paternelle (M. Bydloswki) ; Favoriser la croissance psychique (M. Boubli) ; la filiation à l'épreuve de l'adolescence (P. Lévy-Soussan) ; Adoption et suicide (B. Prati) ; Adolescences enceintes (I. Melo) ; Parentalité prénatale (S. Missonnier) ; etc.

Au sommaire du dossier : Le cadavre exquis de la consommation (V. Cornalba et al.) ; De l'acte à la scène (C. Chabert) ; Invention de sa signature (E. Bidau) ; Père, ne vois-tu que je saigne ? (J. Vergioni).

B. Cyrulnik s'interroge sur le travail de la mémoire à travers son expérience personnelle, sur laquelle il revient également : enfant orphelin à 5 ans, prisonnier puis évadé à 6, épreuves surmontées par le travail intérieur... Faut-il se souvenir ? Et jusqu'à quand ? Y a-t-il un devoir de mémoire ? Comment et pourquoi la mémoire reconstruit-elle le souvenir ?

Suite à la mort de son compagnon, l'auteure a éprouvé le besoin d'exprimer par les mots la détresse de la perte d'un être cher, l'effroi face au vide et la quête qui suit pour combler l'absence.

Témoignage de N. Armstrong sur l'un des grands moments de l'humanité : l'arrivée de l'homme sur la Lune. L'astronaute évoque sa longue carrière d'aviateur, le crash du LEM expérimental de la capsule Gemini 8, les multiples péripéties d'Apollo 11, etc.

En 1939, Jean-Paul Sartre rédige une critique négative de "La fin de la nuit" de François Mauriac. C. Casseville analyse la portée de cette agression en étudiant le contexte éditorial de l'époque et l'engagement littéraire des deux écrivains

Présentation des différentes facettes de la peur selon l'âge, les personnes et son degré d'intensité.

Les articles du dossier parlent peu de la pathologie et encore moins de la psychose paranoïaque mais cherchent à montrer la dominante paranoïaque de la plupart des symptômes et conduites des adolescents perturbés.

Ce volume pose la question des cas cliniques présentés dans les arts et la littérature : romans, tableaux, sculptures, qui traitent du questionnement de l'adolescence, comme des relations de l'adolescence et du monde adulte. Le travail de Pierre Felida sur Lolita de Nabokov montre comment les adultes investissent, en écrivant, certaines figures d'adolescence.

Ce texte, en grande partie autobiographique, illustre une théorie de l'exception, développant le rapport de l'artiste à la vie et à la mort, le génie, le suicide. Inédit, il paraît à l'occasion d'une exposition à la Galerie Daniel Templon.

Une sélection de contributions au congrés Vivre son deuil tenu en 2006 à Lille sur les types d'intervention à mettre en place quand un enfant ou un adolescent en milieu scolaire est concerné par la mort (accident, suicide, maladie) de lui-même ou d'un proche.

Dossier analysant les conséquences des jeux vidéo sur les joueurs. Des activités ludiques rendant la jeunesse criminelle pour certains psychiatres à la dépendance biologique pour d'autres, un état des lieux sur nos relations aux pixels et à la réalité virtuelle.

Les textes présentés apportent des éléments d'informations relatifs aux langages de jeunes issus de milieux défavorisés demeurant en France ou dans d'autres pays européens.

Réunit une série d'articles parus dans la Revue Adolescence où l'auteur, psychiatre et psychanalyste, dégage les différentes étapes cliniques de l'adolescence.