« Je suis amateur d'aphorismes et de maximes. Je les collectionne, et les cite volontiers. Des aphorismes du genre : « Le temps passe, c'est une mauvaise habitude qu'il a prise. » C'est chic dans les dîners, mais cela agace parfois mes amis. Ils me permettent un aphorisme par repas. N'empêche, c'est mon genre littéraire préféré, avec les portraits et les nouvelles. François Bott a longtemps dirigé Le Monde des livres. Ce grand amateur de football et de tennis, qui partage son temps entre Trouville et Paris, est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages, parmi lesquels Le Cousin de la marquise, Gina et Écrivains en robe de chambre, réédités dans la collection « La Petite Vermillon ».

Une réflexion sur les origines du prolétariat, en postulant qu'il n'est pas le produit du seul capitalisme, mais aussi de la société industrielle elle-même. Les révolutions russe, chinoise et du tiers monde ont échoué parce qu'elles ont cédé à la fatalité industrielle et technicienne du capitalisme. Publié en 1982, cet essai faisait suite à Autopsie de la révolution. Electre 2015

Une jeune bibliothécaire du Vésinet rencontre un vieil homme sur le temps de sa pause déjeuner. A sa mort, elle apprend son identité. A Argenteuil, un surveillant remplace un professeur absent. A Bois-Colombes, une jeune postière tente de se remettre d'un chagrin d'amour. 18 récits qui mettent en scène la banlieue parisienne. ©Electre 2018

Recueil de 18 nouvelles, dont douze inédites, dans lesquelles l'écrivain dévoile les ambiguïtés du désir, les ressorts de la nostalgie, les caprices du destin.

Les poèmes mettent en valeur deux thèmes chers à l'auteur : l'enfance et la figure paternelle. L'amour est aussi mis en scène par un style littéraire dépouillé de toute ponctuation et un jeu de consonances entre les mots.(Electre)

César Capéran est à l'opposé du Tartarin de Tarascon. Ce Gascon exilé à Saint-Germain-des-Prés ne se vante jamais, ne fait absolument rien et n'émet que rarement des pensées sans justification. Avec quatre courts textes dans la même veine goguenarde et naïve.(Electre)

L'auteur dépeint la vie d'un modeste café des années 1960, la friterie-bar Brunetti, qu'il fréquenta dès l'âge de 20 ans et où il apprit la vie, la politique et la littérature auprès d'habitués tels que Raymond avec ses souvenirs d'Indochine, Madame Loulou la prostituée, Domi le cantonnier, le père Joseph ou encore Renée la bistrotière. ©Electre 2019 Pierre Autin-Grenier (1947-2014) est né à Lyon. Auteur de proses poétiques, de récits et de nouvelles, il est devenu un maître de la forme brève - de quelques lignes à quelques pages. Il a publié Jours anciens (L'Arbre Éditeur, 1980), Histoires secrètes (La Dragonne, 2000), Les Radis bleus (Folio, 2005). Dans la même collection : Je ne suis pas un héros suivi de Toute une vie bien ratée et L'éternité est inutile (2019).

Dans ce texte initialement paru en 1950, le philosophe et théologien offre une réflexion sur l'argent en tant qu'objet, montrant qu'il est pris dans un système devenu technicien qui répond à l'impératif d'une quête d'efficacité. Plus l'homme cherche à contrôler le cours des choses plus il se retrouve assujetti aux instruments qu'il a lui-même mis en place. Avec une postface écrite en 1979.

Le présent ouvrage vient combler une lacune dans l'abondante bibliographie d'Ellul : une réflexion profane et critique sur la discipline qu'il a enseignée toute sa vie, le droit. Sceptique à l'égard des théories contradictoires du droit naturel, Ellul nous offre avec ce cours la quintessence d'une analyse qui s'appuie sur la normativité du droit, mais aussi sur son artificialité tant le droit est un élément essentiel de la culture d'une société. Le travail du juriste consiste à rendre le droit compréhensible et acceptable par le citoyen. Le droit devient alors un outil privilégié de médiation et de symbolisation de l'homme dans ses rapports avec le monde, avec la société : il est "le point exact d'assimilation et de différenciation". C'est le droit qui donne ses caractères à une civilisation. Après "La Pensée marxiste" (2003), "Les Successeurs de Marx" (2007) et "Les Classes sociales" (2013), "Philosophie du droit" vient enrichir la liste des cours inédits de Jacques Ellul. Notes de cours mises en forme et textes réunis par Michel Hourcade et Jean-Pierre Jézéquel, anciens élèves d'Ellul à l'IEP de Bordeaux.

Evocation poétique de la vie rêvée de saint Froment, sur le plateau de l'Ajoie.

Donald Trump vient d'être élu. David et sa femme Ellie reçoivent à dîner d'anciens collègues professeurs, partis vivre dans une banlieue huppée. Après leur départ, ils découvrent, stupéfaits, un étron dans leur piscine. Quand l'incident se reproduit, puis que leur demeure se retrouve envahie de mouches, Ellie part chez sa fille à Los Angeles, laissant David élucider ce mystère et vendre la maison. ©Electre 2020

L'auteure recrée les derniers mois de Sylvia Plath, mêlant les souvenirs de sa vie avant sa rencontre avec le poète Ted Hughes à la désintégration de leur relation et à l'explosion de créativité qui s'ensuivit. C'est l'histoire de cette jeune femme qui rêvait de perfection dans l'amour, la maternité et la créativité. Premier roman. ©Electre 2016

Aux abords de Ceux de 14, témoignage de son séjour au front durant la Première Guerre mondiale, M. Genevoix n'a cessé d'entretenir le souvenir et d'exprimer sa fidélité à ses camarades dans des articles, préfaces, hommages et discours commémoratifs. Dans les textes réunis ici, l'écrivain évoque ses épreuves, la solidarité des combattants, et honore le rôle de la mémoire et de la transmission.

Sept titres, quinze volumes dans la collection blanche de la NRF, près de 4 000 pages : A la recherche du temps perdu est un monument de la littérature, une cathédrale de papier. Elle abrite une foule de personnages, depuis le héros omniprésent jusqu'aux silhouettes fugaces d'une mondaine ou d'un valet. Si plusieurs recensions des personnages proustiens ont été effectuées, Michel Erman est le premier à se pencher exclusivement sur les quelque deux cents êtres de fiction qui peuplent la Recherche. Il montre comment, par touches successives, Marcel Proust donne vie à Gilberte ou Elstir, Odette ou Charlus, Albertine ou Swann...

La farce philosophique Les dimanches de Jean Dézert relate le quotidien d'un petit fonctionnaire touché par le néant. Les textes poétiques qui composent L'horizon chimérique chantent le désir nomade, le ciel de Bordeaux, les voyages au long cours et la mélancolie des gentlemen. (Electre)

François Bott a longtemps dirigé Le Monde des livres. Ce grand amateur de football et de tennis, qui partage son temps entre Trouville et Paris, est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages, parmi lesquels Le Genre féminin (Les Équateurs, 2007), Gina et Écrivains en robe de chambre, réédités dans la collection « La Petite Vermillon ». De Montaigne, qu'il décrit comme « notre cousin de province le plus aimable », à Montesquieu, dont il rappelle qu'il eut l'idée d'une étude sur le goût en prenant de la liqueur de cerise chez Mme du Deffand, François Bott arpente, en promeneur éclairé, trois siècles d'histoire littéraire, entre le crépuscule du Moyen Âge et l'éclat des Lumières. C'est avec la même allégresse qu'il dépeint les « seconds rôles », parmi lesquels Bussy-Rabutin, cousin de la marquise de Sévigné, auteur impertinent d'une Histoire amoureuse des Gaules, « trop dissipé dans un siècle tellement tenu ».

Poèmes où viennent se mêler humour et mélancolie. (Electre)

De la Madeleine à la Bastille, cette promenade sur les grands boulevards de Paris permet de découvrir restaurants, cafés, théâtres ou encore hôtels particuliers de la capitale en compagnie de ceux qui les fréquentaient à la Belle Epoque : Tristan Bernard, Alfred Capus, Georges Courteline, Jules Renard, etc.

A Sainte-Mouise-sur-Dèche, le commissaire Pojarski enquête sur la mort de Bonnes-Joues Schmitz.

" Dans toute la littérature italienne parue du temps de Mussolini, c'est-à-dire pendant un quart de siècle, tant en Italie qu'à l'étranger, il n'y a pas une satire plus hardie et plus cruelle que ce Monsieur Caméléon ". C'est en ces termes que Malaparte présente sa fable baroque, qui a pour héros un caméléon. Le Duce se prend d'affection pour lui au point d'en faire son confident, puis son ministre. Chargé de réformer la Constitution, l'animal en fera voir de toutes les couleurs à la classe politique italienne, avant de connaître une fin extravagante et tragique. Publié en feuilleton en 1928, Monsieur Caméléon a voué Malaparte à la prison et l'exil. A la fois conte philosophique et charge politique, il évoque tour à tour Zadig de Voltaire et Le Dictateur de Charlie Chaplin.