Le personnage central, le capitaine est un être ambigu en quête de son identité profonde. Escroc au grand coeur, il s'avère au cours des années être son propre ennemi du fait de sa nature aux multiples facettes, de sa difficulté à se comprendre lui-même. De savoureux portraits, des intrigues bien menées font de cette étude de caractères une lecture captivante.

Que retiendrons-nous du XXe siècle ? Loin de vouloir dresser un bilan en historien, Tzvetan Todorov façonne une image de ce siècle qui traduit surtout une réflexion et une éthique. Deux moments sont mis en avant : les horreurs, aujourd'hui bien connues, des systèmes totalitaires et, depuis la victoire de 1945, l'utilisation des valeurs démocratiques comme principes universels justifiant l'usage de la force contre certaines nations (Japon, colonies, Irak, Serbie). Deux faces du siècle, deux erreurs historiques qui se sont conjuguées un matin d'août 1945 : Hiroshima, dernier acte de la Seconde Guerre mondiale, fut également la première "bombe humanitaire". La victoire des Alliés sur la barbarie fut celle du saint Georges ailé terrassant le dragon. La confrontation des deux blocs a tempéré un temps cette bonne conscience que les pays occidentaux affichent avec arrogance depuis l'effondrement de l'empire soviétique. La victoire sur le mal totalitaire portait en germe de nouveaux maux : ceux que les vainqueurs sont toujours tentés d'administrer au nom du bon droit qu'ils croient incarner. Guerres propres, droit d'ingérence : le bien n'a jamais été autre chose que l'antichambre du pire. Éclairante analyse d'une époque bien sombre, quelques lueurs d'espoir illuminent pourtant Mémoire du mal, tentation du bien grâce à l'esquisse biographique de figures discrètes : Vassili Grossman, Margarete Buber-Neumann, Primo Levi, David Rousset, Romain Gary, Germaine Tillion qui témoignent dans le drame de leur vie que la lucidité est toujours possible même quand soufflent les illusions les plus meurtrières. Grâce à elles, le regard sur le passé réconcilie avec l'avenir. Le message du siècle finissant pourrait être le leur : que l'on peut "résister au mal sans succomber à la tentation du bien". Un équilibre difficile qui définira peut-être l'humanisme du siècle qui s'annonce

Il en est pour affirmer que l'on peut revenir dans ces autres vies presque à volonté. L'hypnose permettrait de se brancher sur une zone du cerveau où elles seraient stockées, entièrement ou partiellement, un peu comme de vieux dossiers d'imposition classés dans un meuble de rangement...

L'été 194O en Touraine, un groupe d'adolescents en vacance et dominé par Bertrand rêve d'honneur, de gloire et de la patrie. Juin, c'est la débandade et J. Raspail fait ressortir la lâcheté qui s'étale sans pudeur dans cette "cavalcade" vers le sud. Beau roman à l'ironie féroce et à l'implacable lucidité sur les êtres et les événements

Le livre de Noël est le compagnon de cette grande fête du sacré et de la famille : il vous fera connaître son origine et ses évolutions et découvrir comment, aux quatre coins du monde, elle se prépare dans la joie. Cadeaux pour petits et grands, décorations originales, recettes d'hier et d'aujourd'hui, crèches du monde entier : autant d'idées nouvelles, autant de traditions retrouvées pour célébrer ensemble la plus merveilleuse des fêtes.