Pour la première fois, voici, sur vingt-cinq siècles - de Confucius à nos jours -, l'histoire de cette maxime morale universelle. Le premier volume est consacré à l'émergence de la règle d'or. Il met en évidence les traces de sa présence dans diverses cultures orientales (Chine, Inde, Egypte, Moyen-Orient, Afrique du Nord), pour ensuite se concentrer sur son apparition dans la tradition occidentale, tant théologique que philosophique. Depuis ses racines dans la pensée juive et la philosophie grecque jusqu'à son essor à l'ère chrétienne et à la Réforme, on verra éclore, au XVIIe siècle en Angleterre, sous le nom de Golden Rule, les premiers ouvrages qui lui seront entièrement dédiés. Décriée par Kant, elle jouera toutefois un rôle important dans la pensée de plusieurs philosophes - Leibniz, Voltaire, Schopenhauer ou encore Feuerbach -, et fera un retour en force dans la philosophie analytique anglo-saxonne, notamment portée, dans la culture américaine, par la protestation des Quakers contre l'esclavage. Elle nourrira les discours de Kennedy, et même, de nos jours, ceux d'Obama. Le second volume décrit le devenir de la maxime dans la pensée contemporaine et décrypte les différents sens possibles de la règle en fonction des types de formulations et des contextes, qu'ils soient philosophiques ou religieux. Une réflexion approfondie sur la question de l'empathie et de la reconnaissance d'autrui, fondements de toute sociabilité et de l'éthique proposée par la règle d'or, clôt cette "histoire d'une maxime universelle".

Ce recueil d'extraits du Nouveau Testament, illustrés et adaptés pour les enfants, retrace la vie de saint Paul ainsi que ses voyages autour de la Méditerranée au temps des premiers chrétiens.

L'histoire du concile, depuis le 25 janvier 1959 jusqu'au 8 décembre 1965. Il présente les différents acteurs, le contexte, les questions théologiques et historiques qui ont présidé à ce débat.

Evagre, le dernier des historiens ecclésiastiques (fin VIe siècle), entend poursuivre l'oeuvre de ses prédécesseurs auxquels il rend hommage. Les trois premiers livres de son Histoire portent principalement sur les trois conciles christologiques, conséquence de la "querelle nestorienne", Ephèse I (431), Ephèse II (449) et Chalcédoine (451). Les dissentiments théologiques entre Nestorius de Constantinople et Cyrille d'Alexandrie mettent inlassablement aux prises leurs successeurs qui en font des enjeux de pouvoir. Ces querelles divisent l'Orient gouverné par des empereurs obligés d'intervenir à coup d'encycliques et de contre-encycliques, voire par la force. Les moines sont le bras armé des évêques et des patriarches rivaux, tandis que les meilleurs d'entre eux, les stylites, s'élèvent en une admirable ascèse spirituelle. Cette Histoire abonde en documents de première main, actes conciliaires, lettres des empereurs et des évêques. Elle constitue une source de premier ordre, encore proche des faits rapportés, due à la plume d'un scholastikos cultivé, rompu aux affaires, homme de confiance de l'évêque Grégoire d'Antioche. Elle assume à la fois la nouveauté de l'historiographie chrétienne et la tradition de l'historiographie classique.

Ce livre s'intéresse à comprendre comment la foi chrétienne est vécue dans l'expérience face au désenchantement du monde et face à la crise des grandes institutions (famille, université, Etat et Eglise).

Différentes notions liées au paranormal sont définies : sorcellerie, visions, divination, précognition, lévitation, etc. Deux hypothèses sont ensuite développées pour comprendre la nature et l'origine des phénomènes paranormaux : des facultés humaines encore inconnues ou des puissances néfastes. S'appuyant sur la tradition de l'Eglise, l'auteur propose des moyens pour rompre avec ces dernières.

La lettre aux Romains de Paul est mise en perspective dans son contexte historique et commentée, à destination de ceux qui souhaitent aborder ce texte seuls ou en groupe.

La Septante, version grecque de l'Ancien Testament, servit de base à l'exégèse chrétienne des premiers siècles. Un des livres prophétiques qui la composent, Malachie, est ici traduit et commenté.

Il est évident que Thérèse d'Avila a reçu un charisme de fondatrice. Ce troisième tome d'Introduction aux OEuvres de Thérèse d'Avila, Les Fondations, nous permet de le découvrir. Les divers chapitres de cet ouvrage nous introduisent au coeur de l'expérience et du récit de la Madre. Une première partie met l'accent sur le charisme thérésien et nous donne de parcourir l'étendue de ses fondations : dix-sept couvents de moniales et deux de frères. Une deuxième partie, que nous avons agrémentée d'une carte d'Espagne, présente les schémas, année par année, des déplacements de la Madre. Les quatre chapitres de la troisième partie nous font mieux connaître cet écrit de Thérèse. Enfin, une annexe récapitule les dates et

Cet essai propose une réflexion de J. Arènes sur les frontières parfois infimes entre psychologie et spiritualité à partir de son expérience de psychanalyste et d'observateur de l'actualité dans La vie. Il interroge le travail psychique du "croire" dans le contexte contemporain et analyse les différentes manifestations psychiques du religieux.

Les fouilles archéologiques effectuées ces dernières décennies en Palestine ont provoqué un regain d'intérêt pour le monothéisme tel qu'il est exprimé dans la Bible. En effet, la découverte d'un grand nombre d'objets sacrés a ébranlé l'hypothèse qui a longtemps fait l'unanimité : la société d'Israël aurait adopté le monothéisme yahviste au plus tard au moment de l'Exode. Dans le débat plus récent, nul ne peut ignorer la question de la violence que l'exclusivisme monothéiste est supposé engendrer. Il était donc urgent de reprendre à frais nouveaux la question du monothéisme, de ses enjeux et de ses implications. Des spécialistes, en sciences bibliques, en histoire des religions et en sciences humaines, apportent ici

Les larmes ne cessent de ruisseler dans les Confessions ; leur présence insistante , rythmant le parcours de saint Augustin, est le signe d'une poétique ancrée dans la rhétorique : né d'une vive émotion, le récit doit susciter une vive émotion. La propension aux pleurs témoigne de l'ardent tempérament d'Augustin : toujours inquiet, emporté par ses passions, il ne cesse de lutter contre elles, qui luttent entre elles, à la recherche de la paix intérieure. Il évoque le "torrent de larmes", les "fleuves de pleurs" qui inondent son visage chaque fois qu'il ressent une forte émotion : il pleure de douleur en se remémorant ses péchés ou à l'occasion d'un deuil, mais il pleure aussi de bonheur lors des fêtes solennelles

L'évangile de Marc n'est pas un roman. Mais dans la rencontre entre le texte et son lecteur, cet évangile se laisse bien lire comme un roman. Après avoir exploré quelques pistes pour une interprétation de la Bible qui fasse sens aujourd'hui, l'ouvrage présente une analyse concrète du plus ancien évangile, en prêtant attention à la réception du texte par le lecteur. La rhétorique du narrateur, le comment de la narration, lève déjà le voile sur le contenu, le quoi du récit. Ainsi le style, la caractérisation des personnages, les questions, les répétitions, l'usage des titres christologiques aident le lecteur à prendre position par rapport à l'identité de Jésus et suscitent ensemble son engagement personnel.

Ce recueil d'extraits de la Genèse, illustrés et adaptés pour les enfants, retrace la vie mouvementée de Joseph, fils de Jacob, qui fit venir les tribus d'Israël en Egypte.

Ce recueil d'extraits de l'Ancien Testament, illustrés et adaptés pour les enfants, retrace la vie du prophète Moïse et dévoile la force de sa relation avec Dieu.