Quelle aubaine pour un garçon de treize ans d'avoir pour oncle un original braconnier. Une conivence pudique s'installe entre eux, l'un initiant l'autre aux secrets de la nature, des animaux et des hommes. Un livre sympathique et chaleureux

En 1959, les médecins britanniques annoncèrent à Anthony Burgess qu'il était atteint d'une tumeur incurable au cerveau et qu'il ne lui restait plus qu'un an à vivre. Sous le choc, il entreprit la rédaction de ce roman dont le héros, Spinkdrift, est frappé du même mal. Contre toute attente il s'agit d'un roman picaresque à l'humour omniprésent. (Bibliotéca Magazine)

Depuis un demi-siècle, Bernard Frank n’a cessé d’écrire. Mais, dit-il, “ Plus on écrit souvent, moins on fait attention à ce que vous dites ”. Aussi le temps est-il venu de remettre les pendules à l’heure et de redonner à cet écrivain la place qui lui revient, une des toutes premières des lettres françaises contemporaines. Dans la profusion de ses écrits, Bernard Frank a choisi des maximes, des aphorismes, des traits qui le caractérisent au mieux ; au besoin il en a créé, il en a rajouté. On retrouve ici quelques thèmes qui lui sont chers. La littérature, tout d’abord, qu’il connaît mieux que personne, et qu’il aborde ici sous toutes ses facettes, le milieu littéraire, le critique, l’éditeur (C’est merveilleux : dès que nous parlons, il se sent intelligent et, moi, j’ai l’illusion d’être riche.), jusqu’aux écrivains et à leur œuvre. La politique, ensuite, qu’il a toujours regardé de loin mais avec un œil perçant. Puis les femmes, l’alcool, et enfin lui-même. Son sens du portrait et de la formule assassine font de Bernard Frank le meilleur de nos spadassins des lettres.

La vie extraordinaire de Marie-Sophie Montel dont on ne sait pas grand-chose si ce n'est qu'elle était un personnage mystique, à plusieurs facettes et dont le mari, Grégoire Montel, papetier de son métier, écrit au baron Vivant Denon, égyptologue, pour tenter d'élucider le mystère du personnage complexe qui cherche inlassablement un secret. Lequel ? (Livres Hebdo)

Dans ce gros roman autobiographique, Boris Schreiber raconte l'adolescence d'un jeune émigré russe nommé Boris Schreiber. Entre sa mère omniprésente et un père, bougon et irascible, Boris se confie à son journal intime. Puis c'est la guerre, l'occupation, la vie devient difficile pour une famille juive. Le monde vacille mais Boris continue son apprentissage amoureux. Prix Renaudot 1996.

A la manière de Mallarmé, un régal de drôlerie, d'ironie, d'humour, dans ces adresses libellées sous forme de quatrains pour des lettres destinées à Jean Cocteau, André Maurois, Michel Laclos, Henry de Montherlant, Maurice Rheims...

Né en 1968, Arnaud Hofmarcher, outre ses fonctions de directeur de collection au cherche midi éditeur (on lui doit notamment les livres de Coluche, Guy Bedos, Jean Yanne, Patrick Timsit, Philippe Meyer, Michel Muller, Frédéric Dard, les Monty Python et Mister Bean) est conseiller culturel pour le "Café des Deux Magots". Il organise chaque année les "Journées du Livre et du Vin" à Saumur, parrainées par Jim Harisson, rendez-vous obligé des écrivains hédonistes de l''hexagone.

Au Mazet, petit village provençal, quatre amis d'enfance - le curé, le maire communiste, l'aubergiste arménien et le charpentier espagnol - disputent d'interminables parties de boules, tout en se querellant. Mais les réconciliations ne se font jamais attendre bien longtemps et quand Manolo apprend qu'il est atteint d'une tumeur baladeuse au cerveau, son ami Vartan l'emmène en "pélérinage" en Espagne. Ils partent sur les traces des ancêtres de Manolo et de ses anciennes amours. (Millefeuille)

Les improvisations de Kersauson, Jean Yanne, Jacques Martin, Guy Montagné, Jean-Pierre Coffe, Carlos, Pierre Bellemare ou Thierry Le Luron sous la houlette de Philippe Bouvard. (Livres hebdo : livres du mois, 10, 2003)