Le premier album du duo Vincent Ravalec - Anne-Marie Adda ne passe pas inaperçu. Par son titre d'abord : "Pourquoi les petits garçons ont-ils toujours peur que leur maman les abandonne dans une forêt sombre et noire ?". Par son approche ensuite : quatre crânes s'adressent au lecteur de façon inquiétante. Difficile de résister à la peur induite par le texte et les images. Tentative de déstabilisation ? Pas du tout. Cet album très bien construit est finalement rassurant parce qu'il met réellement en scène les angoisses de chacun. Chapeau ! Dès 5 ans (Lucie Cauwe MAD)

Robert avait plein d'amis : des amis de tous les jours, comme le coquillage, le parapluie, le pull bien chaud, le ballon, le canari... Mais à force d'étourderie et de négligence, le voici désormais seul au monde ! A moins que...

Une histoire d'amitié entre Sancho et Pedro, un animal de cirque en fuite, chat savant, attrapeur de souris, mais également poète, peintre et musicien, qui devient rapidement la coqueluche du village où il s'est réfugié... (Livres-Hebdo)

Un matou vénitien nous entraîne dans une aventure lagunaire où entre les canaux, les îlots et les bâteaux se joue une poursuite effrénée dans le dédale vénitien. (Livres-Hebdo)

"Les chaussettes sèchent mieux ... quand le loup dort"; "La nuit les oies sortent... sur la banquise." Attention cadavres exquis et livre pêle-mêle ! 10 images coupées en deux permettent d'en constituer 90 autres qui rivalisent de drôlerie et d'absurdité. (Revue des livres pour enfants)

" Plus que soeurs, plus que jumelles, Marie-Louise étaient siamoises ". L'histoire de Marie-Louise qui deviendra Marie et Louise pour dire un lien indestructible. Métaphore de l'amour " ni avec toi, ni sans toi " sur fond écarlate

D'abord, il semble être question d'une quête puisque l'histoire commence avec un petit groupe d'aventuriers en route vers l'inconnu. Mais il s'agit d'une expédition pleine d'étrangeté : lieux, personnages ou but sont à peine évoqués et, si nous partons volontiers à leurs côtés, c'est en éprouvant toutes les incertitudes que les voyageurs semblent aussi rencontrer. Si, de manière manifeste, ce périple se déroule dans des paysages immenses, de façon sous-jacente il renvoie le lecteur à des cheminements plus intérieurs. Le livre commence d'ailleurs avec un groupe anonyme mais, à la tombée du premier soir, un "je" apparaît dans le récit. Plus métaphysique que vraiment géographique, l'inquiétante contrée que traversent le narrateur et ses compagnons fait parfois penser au Stalker d'Andrï Tarkovski. En accompagnant cette curieuse aventure, nous rencontrons de molles formes minérales reliées par de fragiles échelles, des passages improbables découpés comme des silhouettes humaines, de puissantes masses qui flottent en plein ciel. Pas de doute, nous sommes dans l'univers d'un artiste qui entretient des liens avec le surréalisme et plus particulièrement avec Chirico et Dali. Mais il ne s'agit pas de citations, c'est bien l'oeuvre originale d'un peintre qui nous est donnée à voir, comme en témoignent par exemple la puissance des ombres ou la profondeur des rouges. Finalement, texte et images s'inscrivent ensemble dans la dimension artistique où se déroule cette quête. Ce livre n'est pas construit autour d'une fiction qui finirait par fournir des réponses attendues. Il engage un travail d'interrogation voilée, propre à faire ressentir le lien mystérieux qui peut exister entre l'art et nos préoccupations les plus enfouies. (P.G.)

A travers les objets familiers et les rituels du quotidien, un tout-petit prend peu à peu conscience de sa place dans l'univers

Singam le lion a très faim. Mais il est aussi très paresseux: la seule idée d'aller chasser le fatigue. Heureusement, Singam a une solution: le marché du village ! Rien de plus simple que de se servir sur place et d'y dévorer les animaux ! Mais se nourrir n'est pas si facile, c'est ce que Singam découvrira à la fin de cette longue journée

L'explorateur arpente le globe et va de découverte en découverte. Armé de sa longue vue, il déniche les habitants des champs, jungles, niches ou océans du monde. A chaque nouvel endroit qu'il explore correspond un nouvel animal. Ce bestiaire est composé d'une série de gravures et de questions-réponses pour cerner l'animal et son habitat.

L'amitié entre un ours et une petite fille prénommée Vassilia qui, chaque jour, se retrouvent dans la forêt. Pourtant, l'ours rêve de découvrir le village de son amie et l'isba dans laquelle elle vit avec sa famille. Mais se montrer aux autres habitants pourrait se révéler dangereux pour l'animal. ©Electre 2019

Eugenio est un clown qui a beaucoup de succès. Mais, catastrophe, il perd son rire et se croit résigné aux tâches matérielles du chapiteau. Chacun des artistes parviendra bien à le faire rire, mais d'un rire faux, jusqu'à cette belle nuit de Noël... Une histoire de clown triste avec des images pleines, rondes aux couleurs chaudes.

Dès 12 ans. Il est parti Samba ! Pour venger sa famille dépossédée du trône et de ses biens. Convaincu du bien-fondé de sa quête, il confie sa mère et ses soeurs à un ami et continue son voyage. Il délivre une source d'eau fraîche d'un lion menaçant, relève de nombreux défis mais se heurte sans cesse à la faiblesse et à la traîtrise des dirigeants. Avec vaillance et honnêteté, il va tout faire pour que la vérité triomphe. (www.choisirunlivre.com)

Fejzo, dit Fé, un élève de CM2, a été adopté ainsi que sa soeur An Bing Wa. Sur les conseils de Maud, dont il est amoureux, il décide de retrouver sa mère biologique, sa mère zéro comme il l'appelle. Il sait qu'elle l'a abandonné aux Pays-Bas, alors qu'elle vivait en Bosnie. Les parents de Fé décident de l'accompagner dans sa recherche, tandis qu'An Bing se révolte de ne pas avoir cette chance.

Une fille unique raconte comment elle vit avec son père, sa mère... et sa petite soeur adoptée, Moni, "un bébé qui n'est pas sorti du ventre de maman mais qu'elle avait aimé d'avance". Lan Nhi dite Moni est pour la narratrice la petite soeur vrai de vrai dont elle avait tant rêvé. L'auteur a 18 ans, son récit n'est pas autobiographique, et pourtant, quelle justesse, quelle qualité d'émotion ! Thierry Dedieu, père adoptif d'une petite fille, a adoré ce texte et l'a mis aussitôt en images pudiques et d'une simplicité toute poétique. (Le Ligueur - Daniel FANO).

Que faire avec ses cinq charmants bull-terriers quand il pleut sans arrêt et tout le monde s'ennuie à en mourir ? Madame Coco a une idée géniale : organiser un bal costumé et accorder le Grand Prix pour le plus beau costume. L'amusement est à son comble. Pour ne pas gâcher la fête, Madame Coco décerne le Grand Prix des cinq plus beaux costumes. Et la surprise est de taille, car ce prix n'est autre qu'un nouveau copain à rayures, un chat dénommé Oscar. Dès 5 ans. (brunette - brucity)

Enfin ! Max, le chien poète millionnaire, est arrivé à Paris, la ville des lumières et des rêves. Tout le monde froufroute d'enchantement devant lui. Et au fil des pages, nous rencontrons les personnages les plus extravagants : Fritz du Ritz, Pêche Melba ou Pierre Popourri, propriétaire du night-club le Crazy Wolf. Malgré les délices d'un Paris printanier, quelque chose manque à Max, quelque chose qu'on appelle parfois romance. Ah, Paris, l'Amour !

Un petit escargot baveux arpente frénétiquement un sous-bois. Son itinéraire se suit à la trace. De A à Z, ses pérégrinations et autres circonvolutions forment des lettres.

Passés maîtres dans l'art de la parodie, les deux compères Jon Scieszka et Lane Smith (n'oublions pas de donner aussi un coup de chapeau à leur traducteur) continuent à s'en donner à coeur joie : après s'être attaqués au conte (La Vérité sur l'Affaire des Trois petits cochons, Le Petit homme de fromage) et à l'arithmétique (La Malédiction des maths), les voici qui s'en prennent aux fables. Car ce qu'il y a de bien avec les fables, c'est qu'on peut toujours prendre n'importe qui, déblatérer sur son compte, de préférence pour le tourner en ridicule et, afin de ne vexer personne, le rebaptiser Sauterelle, Skons, Boeuf musqué ou Limace. Voici donc un recueil de fables animalières - pardon, bestiales ! - qui mettent en scène des situations aussi essentiellement humaines et métaphysiquement fondamentales qu'une partie de rollers, un coup de téléphone ou les devoirs du soir. Bref, rien que du vécu, et combien propre à de profondes réflexions ! Ce que démontrent avec brio les doctes sentences, comme il se doit dénommées "moralités", qui concluent chaque épisode. Une nouvelle source de rire (c'est bête ! c'est bête !) car elles sont loufoques à souhait, décalées... et incontestables. Quant à la mise en pages, à l'illustration et à la typographie, elles sont autant de lieux d'invention, de délire tous azimuts. Moralité : Calmar un jour, calmar pour tous ! (Revue des livres pour enfants)

Rassemble trois contes : La petite sirène, La petite Poucette et La Reine des neiges destinés aux enfants et qui s'adressent également aux adultes par leur imagination poétique et par le sens moral ou philosophique dissimulé derrière l'anecdote.

Le lion, roi des animaux, voit son autorité contestée. Il décide d'enlever la reine des bonobos, dont le peuple vit en harmonie, afin qu'elle lui révèle ses méthodes. Le lion doit mettre en pratique la philosophie de vie des bonobos. Une histoire qui prône le respect et la solidarité plutôt que la domination.

Un enfant qui a perdu sa mère et un chien de rue qui n'a que trois pattes se rencontrent. Une relation forte se noue entre eux : le garçon aide le chien à supporter l'hiver et celui-ci l'accompagne dans sa solitude. Ensemble, il vont parvenir à traverser les épreuves et comprendre que la vie continue malgré tout.