En 1430, à Bruges, Philippe le Bon fonda le Noble Ordre de la Toison d'or, qui a revêtu un caractère religieux, chevaleresque et politique. L'ordre a connu trois sièges : Dijon, Bruxelles et Vienne, ainsi que vingt-trois chapitres qui passaient en revue les faits et gestes des chevaliers, et étaient accompagnés de tournois et de riches spectacles.

Un siècle s'écoule le temps de ce roman, au cours duquel l'on assiste à des manoeuvres politiques, financières, diplomatiques, toutes tributaires de l'imprévu. Deux personnes sont deux à avoir joué et observé, et leur rencontre crée une épopée individuelle, où le romanesque n'écarte pas la vérité.

Neuf nouvelles composent ce recueil, où l'action se déroule dans les grandes capitales d'Europe.

Biographie romancée de Jean Pic de la Mirandole, figure emblématique de la renaissance italienne, intime de Laurent de Médicis. Il fit partie de l'Académie platonicienne fondée par Cosme de Médicis et chercha constamment la lumière philosophique. Son rêve de concorde des religions le mèna au Vatican mais il fut poursuivi par l'Inquisition pour hérésie. Premier roman.

Le narrateur, Cyril, conte l'histoire d'un couple d'aristocrates polonais en exil sur la côte est des Etats-Unis au début des années 1950.

J. Lemmens raconte l'aventure des monastères des grandes obédiences (bénédictins, cisterciens, prémontrés, augustins et chartreux), de leurs moines et de leurs moniales, et cela depuis les Mérovingiens et les Carolingiens jusqu'à la révolution brabançonne de 1789.

L'auteur fait apparaître autant de personnages que de reflets : l'Enfant et Vivian, Lou et Yvo, Emily et Sandrine, diverses statures d'ambassadeurs en Inde, la figure mythique d'un passager du temps à Venise...

En 1655, Robert Arnauld d'Andilly cultive des pêches pour la table royale et enseigne la poésie latine aux élèves des Petites Ecoles. Sa fille Elisabeth lui cause du souci en refusant de suivre la vie religieuse à laquelle elle est destinée. Robert s'est retiré à Port-Royal, parmi les "solitaires", où il reçoit de nombreux visiteurs, comme Spinoza, Blaise Pascal, la Grande Mademoiselle...

4ème de couv. : "Helléniste de première force, traductrice et biographe des grands classiques, Marie Delcourt, éminent professeur à l'Université de Liège, était une chercheuse de haut niveau hantée par le souci de communiquer son savoir. C'est ainsi qu'excellente cuisinière, elle tint à publier un manuel culinaire à l'usage des femmes exerçant des professions particulièrement absorbantes, souvent intellectuelles. Dans le même esprit, elle accéda à la demande du quotidien Le Soir qui, à deux reprises, à la veille de la seconde guerre mondiale, puis de 1960 à 1970, lui confia la rédaction d'éditoriaux d'intérêt général. Le journal, signe qu'il les portait en grande estime, les publiait en première page, comme autant de rappels discrets à l'essentiel. Discrets parce que l'érudite, attentive à la « politesse du style », n'aimait pas les grandes phrases ni les mots compliqués. Essentiel parce que « l'autre regard » de Marie Delcourt était légèrement ironique et porteur de significations plus fondamentales. Michel Grodent a sélectionné parmi ces textes ceux qui ont le mieux résisté aux atteintes du temps. De fait, certains d'entre eux semblent avoir été écrits aujourd'hui même. Proches et en même temps distanciés, on y sent, sous la chroniqueuse, la philosophe qui fait feu de tout bois. "

Peu avant l'invasion de la Belgique en 1940, un écrivain autrichien et une jeune romancière allemande quittent Paris pour s'installer dans un hôtel d'Ostende. Le récit est entrecoupé d'entretiens entre l'auteure Ursula Baum et un certain Franz, qui se déroulent, quarante après, dans l'hôtel des Thermes à Ostende. Ces derniers se sont rencontrés quelques années avant au cinéma Eden de Saint-Dié.

Histoire d'une romancière qui a connu un succès d'estime et qui est introduite dans les salons parisiens.

Sous une forme poétique et avec une iconographie fournie, l'architecte-designer propose à travers un ensemble de mots d'ouvrir sa discipline au plus grand nombre. Cet ouvrage constitue une source d'inspiration pour des projets architecturaux et de décoration.

Vincent Dujardin est chercheur qualifié du FRS/FNRS et professeur à l'Université catholique de Louvain.

Cet ouvrage établit un parallélisme entre A. Speer, ministre nazi, et le poète F. Hölderlin. Ces deux hommes ont connu un destin analogue de claustration, l'un condamné par Nuremberg à vingt ans de réclusion et l'autre atteint d'une maladie incurable l'obligeant à passer trente-six ans chez un charpentier. En annexe, des textes en allemand de A. Speer et de F. Hölderlin.