Aristocrate romain passé par l'expérience monastique, Grégoire devint évêque de Rome en 590. Le pape Grégoire est amené à réfléchir sur les « nouveaux saints » et à faire oeuvre d'hagiographe. Sofia Boesch Gajano analyse l'apport de Grégoire le Grand dans l'histoire de l'hagiographie, la forme de ses "Dialogues" permettant d'exposer un enseignement moral, théologique et apologétique. En réunissant dans cet ouvrage le fruit d'années de recherches et d'échanges avec ses confrères universitaires sur la vie religieuse, quotidienne et culturelle de l'époque de Grégoire le Grand, elle se positionne résolument dans le courant de redécouverte du pape Grégoire et de réhabilitation des "Dialogues" : Grégoire et son oeuvre occupent une place charnière dans l'histoire de l'hagiographie et dans l'histoire religieuse de l'Occident médiéval.

L'auteure décrit l'histoire du prophétisme dans l'ancien Israël en distinguant prophétisme ancien, comme phénomène socioculturel et religieux, et biblique, et le replace au sein de la divination ancienne.

Dialogue oecuménique dans lequel est interrogée la pensée d'Yves Congar à partir de la tradition des Eglises de professants. L'étude présente la pensée du cardinal, son évolution et sa contribution au sujet. Elle fait la lumière sur sa pensée avant et après le concile Vatican II. L'auteur apporte ensuite quelques corrections à l'ecclésiologie des Eglises de professants.

Cet ouvrage revient sur le débat en cours depuis l'Antiquité sur le sens du mot hébreu "alma". La tradition chrétienne en fait une vierge, alors que les commentateurs soutiennent depuis 70 ans qu'il s'agit d'une simple jeune fille. Le problème est ici traité sous l'angle de la linguistique, à travers notamment la traduction de textes médiévaux.

Cette publication analyse les figures du pouvoir (humain et divin, civil et religieux, spirituel et temporel) à l'oeuvre dans la Bible, du Lévitique à l'Apocalypse.

Pour aider à la lecture et à la prière durant la semaine et l'octave de Pâques, l'ouvrage offre une reprise des textes patristiques proposés par le lectionnaire pour les dimanches et fêtes de J.-R. Bouchet et quatre méditations sur les jours saints.

Au cur oie la crise profonde que traversaient les chrétiens dans les années qui ont suivi le concile vatican II, maurice zundel ne combattait pas directement sur les terrains du dogme, de la morale ou de la liturgie. Il prêchait le grand mystère de Dieu et de l'homme. S'il y a un problème, dit-il, c'est le problème (le ce que nous sommes, le problème de l'homme ! " " Il était important, précise-t-il à son auditoire à la fin (le sa première causerie, que nous nous mettions d'accord sur cette expérience initiale de l'homme qui est le sentiment admirable de son inviolabilité. Je pense que rien n'est plus fart, rien n'est plus évident, rien n'est plus universel. C'est là que commence proprement l'expérience de l'homme. Quand l'homme refuse (l'être un instrument alors, du même coup, il revendique d'être la source et l'origine de ses actes. Alors il commence à s'éveiller à sa véritable dimension, il commence à entrer dans la merveilleuse aventure que nous avons à courir, et qui peut se résumer en un mot : se faire homme ! " Avec son talent oratoire, son style inimitable, la force de ses convictions puisées dans le silence intérieur et la méditation, malgré d'inévitables redites et des passages qui datent un peu, zundel offre dans cette retraite à timadeuc (prêchée en 1973 aux moines de cette abbaye) un parcours passionnant sur la vie chrétienne qui a pour sources et pour horizons la fidélité de Dieu et la grandeur de l'homme.

L'humanité est écrasée de souffrances. Souffrances émanant des êtres mêmes, vivants ou inanimés (catastrophes, famines, maladies) ou de la méchanceté des hommes (violences, exploitations, injustices). Pourtant Dieu est à l'origine de la création où sévissent tous ces maux. S'il est vraiment bon et tout-puissant, comment tolère-t-il ce scandale ? Cette question se pose aux croyants depuis des siècles. Beaucoup d'ébauches de réponses ont été proposées : par exemple, si l'homme est appelé à l'amour il doit être libre, ce qui inclut qu'il puisse faire le mal ; ou bien, en la personne de Jésus crucifié et ressuscité, Dieu a partagé notre souffrance et la transformera en gloire dans son Royaume, etc. Le présent ouvrage rappelle les différentes étapes de la réflexion sur ce problème, qui fait l'objet de la discipline appelée théodicée, c'est-à-dire " justification de Dieu " : peut-on continuer de croire en un Créateur bienveillant au vu des malheurs qu'il semble cautionner ? L'auteur cite les principaux philosophes et théologiens, de toutes époques et cultures - principalement dans l'univers germanique -, qui ont approfondi cette question cruciale. Il en conclut qu'en tout cas il ne s'agit pas d'accepter passivement la souffrance, mais de la combattre, et que nous sommes tous appelés - dans la foi, l'espérance, et la charité - à la solidarité envers ceux qui souffrent, autant par notre compassion personnelle que par notre action pour rendre la société plus juste et plus secourable. Un livre signé par un universitaire chevronné, qui sait transfigurer son analyse rigoureuse par la sensibilité attentive de quelqu'un qui a lui-même expérimenté la souffrance.

L'auteure analyse les versets 28 et 29 du Deutéronome à la lumière des manuscrits exhumés au milieu du XXe siècle au coeur de Qumrân, sur les rives de la mer Morte. Elle confronte les résultats obtenus à quelques textes majeurs du Nouveau Testament et de la littérature rabbinique.