Malgré la paix et la réinsertion des ex-guérilleros des Farc, de nombreux problèmes subsistent, résultant notamment de la centralisation excessive du pouvoir. Un débat qui sera au coeur de l'élection présidentielle du 27 mai 2018. Sommaire. Une trop fragile réconciliation. De la kalachnikov à la machine à coudre. Au Catatumbo, un territoire incontrôlable

Alors que le pays va élire son nouveau président le 17 juin 2018, l'accord de paix censé mettre fin à cinquante ans de conflit est en péril. Reportage.

En remportant, le 19 juin 2022, le second tour de l'élection présidentielle, Gustavo Petro devient le premier candidat de gauche à se hisser au sommet de l'État colombien. Son arrivée au pouvoir est le fruit d'une campagne prônant une rupture sociale, sécuritaire et environnementale qui est parvenue à capter le désarroi d'une société aspirant à voir se concrétiser les effets de la paix.

En novembre 2016, Bogotá et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) signaient un accord de paix. Tandis que les mesures d’accompagnement alors imaginées prennent fin le 15 août 2019 et que la réforme agraire à laquelle le gouvernement s’était engagé piétine, le processus s’enraye. Depuis trois ans, plus de cinq cents militants de mouvements sociaux et près de cent cinquante anciens combattants ont été assassinés. Le 20 mai 2019, l’ancien négociateur de la paix pour les FARC Iván Márquez déclarait : «Déposer les armes a été une grande erreur. » Il est revenu à la clandestinité.

A la surprise générale, l’Ethiopie et l’Erythrée ont entamé à l’été 2018 un rapprochement spectaculaire. Le 16 septembre, elles ont même signé un accord de paix sous les auspices de l’Arabie saoudite. Depuis la fin de la guerre, en 2000, les deux dictatures vivaient dans une paix armée précaire. De la pérennité de leur réconciliation dépend la stabilité de toute la Corne de l’Afrique.

Ce numéro du "1 hebdo" revient sur les tentatives historiques les plus marquantes pour construire la paix au Proche-Orient, afin de mieux comprendre leurs échecs. Alors que de plus en plus d’acteurs prennent conscience de l’impasse d’une solution purement militaire, il explore aussi les chemins possibles d’un règlement durable de la guerre en cours et, plus largement, du conflit israélo-palestinien qui s’est ouvert en 1948. Sommaire. Un rayon d'espoir, éditorial. Curriculum vitae selon les guerres.

Alors qu’un accord de trêve en échange de la libération d’otages semble imminent et qu’Israël contrôle la moitié de la bande de Gaza, la presse s’interroge déjà sur l’après-guerre : qui gouvernera l’enclave après le Hamas ? Et que va-t-il advenir des deux millions de Gazaouis ? Sommaire. L’Autorité palestinienne sera incontournable. Le risque d’un nouvel Afghanistan. Accord sur les otages : vers une fin du conflit ? Joe Biden appelle à réunifier la Cisjordanie et Gaza.