Les yeux, surtout, sont inoubliables. Un regard céruléen qui vous épingle bien droit, mais en douceur. Isabelle Adjani est de retour. Ce n'est pas la première fois. Seulement cette fois, c'est pour de bon.

Artiste rare au palmarès inégalié, la comédienne réputée pour son franc-parler s'est confiée à AM. De ses origines algériennes à son attirance pour l'Afrique, elle évoque ici ses combats et ses espoirs. Sans oublier le cinéma... et l'amour.

La plus grande et la plus mystérieuse de nos stars s'est confiée à nous par désir, en dehors de toute promotion. Elle a parlé de son métier, de sa famille, de sa thérapie, de ses amours, comme jamais elle ne l'avait fait. Six pages d'intelligence et de sincérité.

Après avoir retrouvé la scène avec "La Dame aux camélias", elle joue au cinéma "La Repentie", de Laetitia Masson, et vient de terminer, avec Benoît Jacquot, le tournage d'"Adolphe". Pourquoi, après une si longue absence, cette passion de jouer ? Isabelle Adjani l'explique à Jérôme Garcin.

Oui, comme le dit le sloggan de "La Repentie", elle nous a manqué.

Ce n'est ni pour la sortie des DVD du "Petit bougnat" et de "L'été meurtrier", ni pour annoncer "Figaro", mis en scène par Francis Weber, en décembre 2007 à la télévision, ni pour "B.O" son album forcément attendu, que nous l'avons retrouvée. Si nous avons longuement rencontré Isabelle Adjani, c'est simplement parce ce que nous l'aimons et que nous souhaitions prendre de ses nouvelles.

Historiquement, Marguerite Gautier était atteinte de phtisie. Mais Isabelle Adjani a voulu en faire une pièce moderne sur une maladie actuelle.

Une rencontre avec Isabelle Adjani est toujours un événement. Surtout lorsqu'elle raconte son enfance et sa passion pour les textes littéraires. Elle nous parle également des adolescents d'aujourd'hui, qui sont au coeur de son nouveau film Le Journée de la jupe...

Isabelle Adjani n'a qu'un petit rôle dans Mammuth, le nouveau film des réalisateurs de Louise Michel. Raison de plus pour lui confier le micro et lui demander de poser des questions à ces histrions du cinéma qui regardent la société avec cynisme. Une interview que vous n'êtes pas près de lire partout !