Au-delà de l'indignation que peut susciter l'irrespect du droit d'asile réfusé aux réfugiés par les pays occidentaux, notamment par le contrôle des frontières, cet ouvrage propose de comprendre la situation et de trouver des solutions basées sur des cas concrets. (Electre)

Un collectif réunissant sept associations et trois syndicats pour démontrer l'urgence de la création d'un titre de séjour unique, pérenne, valant autorisation générale de travail et renouvelable de droit. Ce document expose les enjeux de cette revendication et s'accompagne de témoignages et d'éléments d'information sur la réalité vécue par les migrants et l'accueil dans le pays d'arrivée.

Il n'y va pas par quatre chemins. Pour défendre la fraternité, l'accueil, la main tendue aux réfugiés, le Père Gérard Riffard emploie des mots forts, vigoureux, qui traduisent sa révolte et son amour de ceux qu'on veut rejeter. Fidèle à l'Évangile qui demande de protéger les plus faibles et à la tradition millénaire qui fait des églises des lieux d'asile inviolables, il a ouvert, depuis plus de 15 ans, les locaux paroissiaux de son église de Montreynaud, dans un quartier pauvre de Saint-Etienne, à des demandeurs d'asile vivant à la rue. Avec l'association Anticyclone, il leur fournit aussi une aide juridique. En octobre 2017, il a été contraint de cesser son accueil de nuit, sous le coup d'une injonction judiciaire. Gérard Riffard poursuit son accueil de jour. Dans ce livre -coup de poing, il raconte les parcours inouïs de ces réfugiés venus du monde entier, leur courage, leur détermination et leur envie de vivre. Un témoignage qui bouscule et bouleverse.Gérard Riffard est prêtre à Montreynaud , un quartier populaire de Saint-Étienne. Né dans la Loire en 1944, ordonné prêtre en 1973, il exerce son sacerdoce dans la ZUP de Montreynaud depuis plus de vingt ans. Il a été nommé par l'évêque pour l'accompagnement des demandeurs d'asile en 2009.

La réflexion des deux philosophes, née de leur visite dans différents camps de réfugiés européens. Ils reviennent ici sur le sens de l'hospitalité qui faisait foi entre l'Antiquité et la période des Lumières et s'interrogent sur la façon dont l'étranger est progressivement devenu un ennemi à repousser, ainsi que sur l'avenir des relations sociales dans ces conditions. ©Electre 2017

Pourquoi le 18 juin 1901 Picasso est-il « signalé comme anarchiste » à la Préfecture de police, quinze jours avant sa première exposition parisienne ? Pourquoi le 1er décembre 1914 près de sept cents peintures, dessins et autres oeuvres de sa période cubiste sont-ils séquestrés par le gouvernement français pour une période de près de dix ans ? D'où vient l'absence quasi totale de ses tableaux dans les collections publiques du pays jusqu'en 1947 ? Comment expliquer, enfin, que Picasso ne soit jamais devenu citoyen français ? Si l'œuvre de l'artiste a suscité expositions, ouvrages et commentaires en progression exponentielle à la hauteur de son immense talent, la situation de Picasso, un « étranger » en France, a paradoxalement été négligée. Cet angle inédit permet à Annie Cohen-Solal de nous entraîner dans une enquête stupéfiante sur les pas d'Un étranger nommé Picasso, artiste surdoué, naviguant en grand stratège dans une France travaillée par ses propres tensions.