Hier militants anti-apartheid, certains auteurs critiquent aujourd'hui la majorité noire au pouvoir. Et n'hésitent pas à remettre en question leur appartenance à la nation Arc-en-Ciel.

La fusillade de Marikana a traumatisé le pays, mais pas forcément anéanti les chances du président. Il espère encore être reconduit à la tête de son parti et donc de l'Etat. Verdict en décembre 2012.

Un couple de jeunes Blancs sud-africains a passé le mois d'août dans un township, pour partager et (se) rendre compte de la vie des ″autres″ - les Noirs des bidonvilles. Leur initiative, relatée sur un blog, a suscité de fortes réactions.

La République Sud-Africaine est un pays à deux vitesses : une nation riche, avec les caractéristiques d'un Etat moderne et industrialisé ; une contrée du tiers monde, qui recèle de nombreuses poches de pauvreté, des disparités criantes et des fléaux précoccupants (criminalité, sida).

Le meurtre récent du dirigeant d'extrême droite Eugène Terre'blanche a relancé le débat sur la fragilité de l'Afrique du Sud multiraciale. Pourtant depuis 1994, malgré ses tensions, ses rancoeurs et inégalités, l'Afrique du Sud est une démocratie qui ne fonctionne pas si mal.

Le pays est gagné par la fièvre du foot. Mais en marge de la fête la nation sud-africaine est toujours rongée par l'injustice sociale.

Il est un pays démocratique où plus du quart des hommes admettent voir commis un viol : l'Afrique du Sud. Le président de la République lui-même en a été accusé, au cours d'un procès qui a divisé le pays. La femme noire est considérée comme un objet de consommation. Pour l'expliquer, il faut remonter jusqu'à l'esclavage, en passant par plus d'un siècle de guerres et près d'un demi-siècle d'apartheid.

Bâti sur de l'or il y a plus d'un siècle, Johannesburg brasse toujours de l'argent. Mais, dix ans après la fin de l'apartheid, la ville champignon d'Afrique du sud reste violente et divisée.

L'Afrique du Sud est une bouillonnante démocratie multiethnique, qui s'efforce de tenir ses promesses. Le photoreporter James Nachtwey offre sa vision de la vie actuelle dans le pays. Alexandra Fuller évoque les séquelles de l'apartheid à travers les portraits d'un ex-criminel et de ses victimes.