Ancien syndicaliste, homme d'affaires, politique... le nouveau chef de l'Etat doit relancer un pays fragilisé.

Voilà trois mois que l'ex-vice-président a pris les rênes du pays. Lui qui a longtemps patienté dans l'antichambre du pouvoir doit maintenant rassurer les investisseurs autant que ses concitoyens. Rencontre avec un homme pressé de tourner la page Zuma.

Considéré comme le fils spirituel de Nelson Mandela, Cyril Ramaphosa, vice-président du Congrès national africain, pourrait bien devenir le prochain chef de l'Etat.

A 80 ans, elle n'a rien perdu de sa verve ni de sa radicalité. Véritable icône de la lutte antiapartheid, elle n'épargne personne. Ni le président Zuma, ni les cadres corrompus de l'ANC, ni même son ex-mari, Nelson Mandela. Entretien exclusif avec une femme qui ne lâche rien.

Au pouvoir depuis 2009, Jacob Zuma a été poussé à la démission le 14 février 2018. Pour cet éditorialiste sud-africain, son bilan est dramatiquement maigre et marqué par ses abus de pouvoir et son indifférence au sort des Sud-Africains.

A cause d’une sécheresse persistante, les habitants du Cap risquent d’être privés d’eau à partir de mai 2018. Pour cet éditorialiste sud-africain très remonté, l’opposition comme le parti au pouvoir sont responsables de cette catastrophe à venir.

Ancien syndicaliste et patron de l'ANC, ce richissime homme d'affaires remplace Jacob Zuma à la tête de l'Afrique du Sud. Mais est-il le mieux placé pour réformer le pays ?

Au pouvoir depuis plus de vingt ans, le Congrès national africain (ANC) est profondément gangrené par la corruption, tandis que la situation économique du pays n'a jamais semblé aussi grave. Cyril Ramaphosa, le nouveau chef de l'Etat par intérim, a peu de temps devant lui pour tenter de remettre de l'ordre.