Michel de Virville, le nouveau président de l'Unedic, doit prendre une part active à la disparition de l'organisme qu'il dirige... et à sa fusion avec l'ANPE.

Vue par le patronat, la "flexisécurité à la française" ressemble au pâté d'alouette : beaucoup de flexibilité, peu de sécurité.

L'ANPE, si souvent critiquée, mérite-t-elle tant d'opprobre ? Ses conseillers ont-ils les moyens d'accomplir leur mission : redonner du travail à près de 2,4 millions de demandeurs d'emploi ?

Confier des demandeurs d'emploi à des cabinets spécialisés ? Ca marche plutôt mieux qu'à l'ANPE. L'Unedic veut développer l'expérience.

Le projet Borloo de maisons de l'emploi patine face à la mauvaise volonté des Assedic et de l'ANPE, pas pressées de se rapprocher.

Depuis 2005, le service public doit compter avec la concurrence du privé, y compris pour les offres de CDI. Premier bilan.

Depuis sa création, l'Agence nationale pour l'emploi a évolué avec la montée du chômage. Minirévolution censée accroître son efficacité, sa fusion avec l'Unédic s'annonce difficile à mettre en oeuvre.

Contribuer à la décrue du chômage en France, tel était le dessein affiché du plan d'aide au retour à l'emploi (PARE). Les premiers résultats ne confirment pas la promesse faire par le Mouvement des entreprises de France (Medef) et par trois syndicats (CFDT, CFTC et CFE-CGC), promoteurs de la réforme.

Au 1er janvier 2009, les deux interlocuteurs des chômeurs se fondront pour créer Pôle emploi. Mais nombre de casse-tête demeurent avant que l'union entre en pratique.