En moins de vingt ans, la mondialisation a aussi bouleversé ce que nous mangeons : les pizzas et les plats surgelés ont rejoint les portables et les écrans plats dans la liste des produits low cost importés, souvent made in China. Une tendance méconnue, tant les géants de l'agroalimentaire entretiennent l'opacité. Et inquiétante, car la traçabilité est un leurre, comme le prouve l'enquête de « L'Express ». Révélations.

Conseils aux entreprises françaises sur la communication à mettre en place pour faire face à un scandale qui les touche tel que celui de la substitution de la viande de boeuf par de la viande de cheval au sein des plats préparés de la marque Findus, début 2013. Deux éléments à ne pas faire : garder le silence ou rejeter la faute sur un autre. La méthode : l'identification du problème, la mise en place de mesures opérationnelles pour le solutionner et communiquer autour de ces mesures. Des précisions également sur le danger du fantasme collectif dans ce type de scandale.

Désillusion des consommateurs concernant la sécurité alimentaire, notamment sur le marché de la viande, dans le monde, en 2013, de façon semblable à la défiance suscitée envers les banques au moment de la crise économique. Le consommateur faisait confiance à la marque jusqu'à ce qu'il découvre que celle-ci n'a pas la maîtrise de ce quelle vend. Une dérive dans laquelle la financiarisation n'est pas sans rôle. Un contexte qui conduit à la mise en place du principe de ″système alimentaire territorialisé″.

L'ancien PDG de Taco Bell aide à revitaliser Chipotle, cette chaîne de restauration rapide connue pour la fraîcheur de ses burritos et, depuis 2015, pour ses fautes en matière de sécurité sanitaire.