La natalité a continué de baisser en France en 2020, avec 13 000 naissances de moins qu'en 2019. La courbe enregistre ainsi une baisse pour la sixième année de suite, s'établissant à 740 000 naissances contre 819 000 en 2014. Ce ralentissement a un impact direct sur la consommation. Les marchés spécialisés dans la petite enfance souffrent le plus : -25 % depuis 2015 pour les produits non alimentaires bébés, à 492 millions d'euros ; -12 % pour les produits alimentaires bébés, à 1,8 milliard d'euros.

Avec la reprise de la natalité après le Covid-19, le marché des aliments pour bébés et des laits infantiles connaît un regain de vitalité avec un CA total de 838,51 millions d'euros en cumul annuel mobile au 29 mai 2022 (tous circuits, source Iri), soit une hausse de 2,7% par rapport à l'année précédente. Les aliments pour bébés sont plus dynamiques que les laits infantiles. La performance la plus atypique reste celle du bio, le label AB représentant 26% de l'offre en nutrition infantile. Les intervenants lancent des nouveaux produits pour profiter de cette embellie.

Le marché de la nutrition infantile (lait et alimentation diversifiée), en déclin de -1,1% et de -3% en volume en cumul annuel mobile (CAM) à mai 2019 en hypermarchés, supermarchés, drive, enseignes à dominante marques propres (EDMP) et magasins de proximité, est en train de se réinventer. Les volumes totaux diminuent en subissant le repli de la natalité et la confiance a été entachée par l'affaire du lait contaminé à la salmonelle de Lactalis.

Excepté sur la nutrition infantile où les positions sont fortes, la catégorie réalise qu'elle va devoir apporter plus de conseils et de technicité pour répondre aux attentes des nouvelles générations. Données chiffrées. Graphiques.

Touchés de plein fouet par la dénatalié mais aussi par la crise du pouvoir d'achat et la montée de la seconde main, les marchés du bébés sont à la peine. Il existe pourtant des leviers pour continuer à grandir sur ces secteurs. Sommaire. Marchés du bébé : les stratégies pour rebondir. L'alimentation infantile en forte chute en volume. Les couches-culottes bousculées. La puériculture chamboulée par la seconde main. Le bébé grève le textile enfant. Le jouet premier âge aidé par les effets de mode. Stabilité de l'hygiène et soins pour bébé. Données chiffrées. Document de fond. Graphiques.