L'économie comportementale gagne ses lettres de noblesse : en 2002, le prix Nobel est venu couronner l'un de ses inspirateurs, le psychologue Daniel Kahneman. Ce courant ose ébranler l'un des piliers de la théorie dominante, en démontrant que les choix d'Homo oeconomicus ne sont pas si rationnels qu'elle le prétend.

Ils l'ont croisé aux différentes étapes de sa longue carrière, du KGB au Kremlin, et ont percé une part de son mystère. Leurs récits permettent de dresser le portrait d'un des hommes les plus secrets et les plus puissants de la planète.

Nous pensons viser des objectifs bien définis, par exemple perdre quelques kilos avant l'été. Mais, petit à petit, l'intention initiale faiblit, et les habitudes reprennent le pouvoir.

La testostérone est essentiellement associée à la domination et à l'agressivité. A tort ? Des découvertes récentes montrent qu'elle favorise aussi l'honnêteté et le partage.

Prix Nobel d'économie en 2002, le psychologue Daniel Kahneman a contribué à des avancées notables de la théorie économique par ses travaux sur la ″théorie des perspectives″, à la base de l'économie comportementale, et plus récemment par ses travaux sur l'économie du bonheur. Dans un ouvrage paru en 2011 aux Etats-Unis, ″Thinking, Fast and Slow″, il présente, de manière très concrète, l'essentiel de ses analyses et théories. L'article en présente une recension critique. Il présente en premier lieu les deux grands modes de pensée des individus tels que les conçoit D.

Peut-on prédire la réussite d'un enfant à son comportement devant un morceau de guimauve ? Aux Etats-Unis, les parents s'inquiètent à l'idée que leur progéniture puisse rater le test du marshmallow. Un malentendu selon son instigateur, le psychologue Walter Mischel, qui l'avait imaginé dans les années 1960 pour mieux comprendre le contrôle des émotions. Et reprend aujourd'hui ses travaux.

Dans ses spectacles et ses vidéos, il nous livre les secrets de notre cerveau. Le mentaliste phénomène se confie sur ses influences.