Des milliers de corps de soldats et d'animaux morts en 1815 sur le site de la terrible bataille napoléonienne, en Belgique, seuls deux squelettes humains complets ont été retrouvés. Les disparus ont-ils été transformés en engrais ou utilisés dans l'industrie sucrière ? C'est l'hypothèse que défend l'archéologue britannique Tony Pollard, rejoint par deux historiens, belge et allemand.

Peut-on attester de guerres anthropophages dans les temps reculés alors que les pratiques cannibales sont déjà difficiles à documenter ? Deux scientifiques confrontent ici leurs approches divergentes. Dialogue animé par Rachel Mulot.

Une archéologue suédoise a apporté la première preuve scientifique de la présence de femmes parmi les combattants vikings. Une découverte qui secoue les idées reçues.

Ce campement installé à la hâte lors de la bataille a été découvert au nord-est de Vienne. Il contenait une cinquantaine de dépouilles de soldats de la Grande Armée, des squelettes de chevaux, des milliers de balles, des bouteilles, des objets personnels ...

La veille des nones d’octobre 105 avant J.-C. (ou 6 octobre), une coalition germano-celtique composée de Cimbres, Teutons, Ambrons, Helvètes Tigurins et de quelques autres Gaulois en provenance de l’Europe du nord, à l’est du Rhin, anéantit à Arausio deux armées romaines consulaires, soit 120?000 hommes, commandées par le consul Mallius Maximus et le proconsul Servilius Caepio. Classé nefas (noir) dans le calendrier romain, ce jour marque une des plus grandes défaites de la République après la prise de Rome par les Gaulois en 390. Ce fameux champ de bataille est enfin en cours d’étude !

Le prélèvement de parties de corps (têtes, mains, oreilles, etc.) en contexte guerrier est une coutume connue pour toutes périodes et dans de nombreuses sociétés. Au IIIe siècle avant notre ère, dans le sud de la France, et plus précisément sur la frange méditerranéenne, de nombreuses évidences archéologiques nous montrent que la récupération de têtes était un usage répandu parmi les Gaulois du Midi.

L’habitat de La Hoya est un grand site d’habitat de l’âge du Fer situé au pays Basque espagnol. Brutalement, une attaque le dévaste : hommes, femmes et enfants sont abattus sur place et n’ont jamais reçu de sépulture. Des analyses ostéologiques nous éclairent un peu sur le déroulement du drame… et sur la naissance des conflits régionaux.

En 52 av. J.-C., César scellait le sort de la Gaule en triomphant du chef gaulois Vercingétorix. Mais il a fallu attendre 1860 pour localiser le site.

Le musée d’Artillerie est l’une des deux institutions à l’origine de l’actuel musée de l’Armée, situé au sein de l’Hôtel national des Invalides à Paris. Créé au moment de la Révolution française, il est aujourd’hui tombé dans l’oubli ; mais au XIXe siècle, il faisait partie des grands musées aux côtés de ceux du Louvre ou du Moyen Âge. Découvrez l’histoire de la collection archéologique de cette institution, dont la constitution reflète parfaitement son époque.

Dans les marécages russes, une équipe d'archéologues fouille pour la première fois un charnier de la campagne de r8 r 2. Reportage exclusif.

Tout indique que la dépouille découverte en Russie serait celle d'un des généraux les plus appréciés de Napoléon. Un événement vécu en direct par son descendant Albéric d'Orléans.

A la fin du Ve siècle, tous les occupants de ce fort situé sur une île proche des côtes suédoises ont été assassinés au cours d'un raid aussi brutal que mystérieux. Les assaillants ont abandonné sur place les cadavres et les objets de valeur... Les archéologues cherchent encore pourquoi.