La surveillance de l'un des auteurs de l'attentat de Londres le 3 juin n'avait pas été jugé prioritaire en 2015.

Si la police britannique a établi qu'il n'y avait pas de lien avéré entre l'Etat islamique et l'auteur de l'attentat du 22 mars 2017, la motivation de ce dernier risque de rester une énigme, estime un expert du terrorisme islamiste.

Après ceux de Madrid il y a plus d'un an, les attentats de Londres le confirment aujourd'hui : non seulement la guerre en Irak n'a pas mis un terme au terrorisme mais le nombre d'attentats dans le monde a été multiplié par trois en 2004 et ses attaques ont fait l'année dernière plus de 9 000 victimes dont 1 907 morts.

Comment des jeunes apparemment bient intégrés, nourris au rice pudding et amateurs de cricket, ont-ils pu se transformer en bombes ambulantes ? Olivier Toscer s'est rendu à Leeds, dans le nord de l'Angleterre, où ont vécu les auteurs d'un des attentats les plus meurtriers de l'histoire de Grande-Bretagne.