Sanglants et spectaculaires, les attentats de Mumbai (ex-Bombay), capitale économique du pays, ont été ressentis à la manière d'un 11 Septembre. Premier accusé : un groupe armé pakistanais, proche d'Al-Qaeda. Entre Delhi et Islamabad, la tension renaît

Malgré le regain de tension avec l'Inde, le chef de la diplomatie d'Islamabad, Shah Mehmood Qureshi, continue de plaider pour une coopération plus étroite entre les deux pays

Cible de la vague d'attentats il y a trois mois, ce café est redevenu l'un des lieux cultes de la grande métropole. Et symbolise son refus de se laisser abattre

Combien de temps Washington pourra-t-il maintenir l'équilibre entre ses deux alliés, ennemis irréductibles ? Un défi supplémentaire pour Obama

Le 11 juillet 2006, sept bombes ont explosé dans des trains, faisant au moins 179 morts. Si la population se montre courageuse face à la tragédie, l'ombre des affrontements intercommunautaires et du terrorisme islamiste plane toujours sur la ville.

En lançant, le 26 novembre 2008, une véritable action de guerre contre la ville symbole de la réussite indienne, les terroristes ont su exploiter les faiblesses d'un pays en proie à des tensions communautaires. L'Inde montre déjà du doigt son voisin pakistanais. Une accusation qui pourrait raviver les tensions entre ces deux puissances nucléaires, alors que la meilleure façon de lutter contre le fanatisme passe par la coopération régionale

Les attentats de Bombay ont plongé le pays dans le désarroi. Car le pouvoir n'a pas les moyens de lutter contre le terrorisme

Au nombre des dix criminels les plus recherchés. Dans la liste des cinquante personnalités les plus puissantes du monde. Dawood Ibrahim est né à Bombay. Dans le vieux district musulman de Nagpada. Son père, policier, a sept garçons et cinq filles. En pantalon noir et chemise blanche, Dawood établit son règne sur Bombay.

172 morts, plus de 300 blessés : l'attaque terroriste du 26 novembre 2008, dont le procès vient de s'ouvrir, à été la plus meurtrière que l'Inde ait connue. Grâce aux écoutes téléphoniques et aux aveux de l'unique survivant du commando, la police de Bombay a pu reconstituer le film du 11 -Septembre indien.