La France n'est pas si mal placée pour traverser la crise. Ses atouts, point par point

Conseils pratiques, en octobre 2010, à destination des entreprises françaises concernant le choix d'une région ou d'une ville dans le cadre de l'implantation d'une filiale, d'un déménagement ou du démarrage d'une activité. Tour d'horizon des critères à prendre en compte : la qualité de vie ; les incitations fiscales ; l'image et l'accessibilité des villes ; la proximité d'un bassin d'emplois et d'un pôle de compétitivité ; l'immobilier ; la stratégie logistique (costkilling ou cocooning).

Le point sur le handicap que représente au 21ème siècle le centralisme économique jacobin pour les ETI (entreprises de taille intermédiaire) françaises. Certes, la ″macrocéphalie″ de l'Ile-de-France attirant vers elle les forces vives du pays a permis de mener à bien de grands projets industriels. Les grands groupes nationaux se sont mutés en multinationales sous l'influence de l'Etat qui a su, par le passé, insuffler une dynamique dans les secteurs jugés stratégiques.

Le point, en juin 2011, sur le plan campus de Lyon qui vise à développer l'université de Lyon dans le cadre de la compétition internationale à laquelle se livrent les universités pour attirer chercheurs, étudiants et entreprises. Un projet qui représente 700 millions d'euros d'aides publiques (Etat et collectivités locales) essentiellement pour la réhabilitation des bâtiments existants et la construction de nouveaux. Lyon vise ainsi le top 100 du classement de Shanghai des universités.

Analyse de la stabilisation du marché français de l'immobilier de bureau qui résiste plutôt bien à la crise économique malgré une légère baisse du volume de transaction de 4% en 2011, après une année 2010 exceptionnelle. Mais la diminution de la demande publique force les collectivités à se tourner de plus en plus vers le privé. Si les entreprises partagent certaines exigences sur la localisation, leurs besoins en type de bâtiment évoluent. La présence d'une offre immobilière neuve et celle d'un bassin d'emploi sont essentielles.

Entretien, en mai 2012, avec Denis Gancel, président de l'agence W. et Cie, et de l'Observatoire de la marque France, qui milite pour la création d'une marque France qui permettrait au pays de valoriser enfin son capital immatériel et à ses habitants de développer ce qui est essentiel à toute marque en croissance : une fierté d'appartenance. A l'heure de la mondialisation, obtenir la création d'un label national concerté apparaît comme un véritable défi.

Décryptage des éléments à prendre en compte par les entreprises françaises, avant de s'implanter dans les zones d'affaires qui entourent les gares TGV. Parmi les paramètres de vigilance : transports en commun régionaux, accessibilité en voiture, services proposés aux employés, proximité des centres de loisirs, qualité de la vie... Car une ligne à grande vitesse, si elle peut permettre d'ouvrir des perspectives nouvelles, n'est pas nécessairement synonyme de dynamisme économique. C'est une amélioration très marginale en termes d'accessibilité du territoire.

Baisse d'attractivité record de la France, en 2013, auprès des investisseurs américains qui sont des acteurs clés de l'économie nationale et mondiale. Les causes ? l'absence de lisibilité de l'agenda politique, le manque de prévisibilité des changements de législation et la complexité croissante des règles fiscales et du code du travail. Trois ″irritants″ peu compatibles avec les attentes d'investisseurs et qui reflètent parfaitement la versatilité du pouvoir.

Décryptage des ambitions indiennes en matière de partenariats économiques avec la France à travers l'interview d'Ajay Hinduja, pdg du groupe indien centenaire du même nom qui installe le siège européen du pôle finances du conglomérat à Paris. Ajay Hinduja retrace l'histoire du groupe Hinduja, détaille ses secteurs d'activité (banque, construction automobile, informatique et technologie, énergie, immobilier, hôpital), fait l'état des lieux des bonnes relations entre la France et l'Inde et dresse les atouts de son implantation en France.

Regain de dynamisme pour l'année 2015 du marché français, essentiellement parisien, de l'immobilier de luxe. Après trois années difficiles, l'activité repart, reposant sur des facteurs conjoncturels (parité euro-dollar favorable, faiblesse des taux d'intérêt, baisse des prix) que les relations internationales peuvent vite assombrir. Le secteur bénéficie toujours de l'aura internationale de Paris aux yeux des riches étrangers. A noter que la province (arrière-pays, stations de sports d'hiver) arrive à rester également attractive. Explications.