Superficie, économie, démographie. La région Rhône-Alpes représente aujourd'hui 10% de la France. Elle devance à ce titre toutes les provinces de l'Hexagone. Mais l'attrait qu'elle suscite en dehors des frontières reste nettement perfectible. La métropole lyonnaise, qui fut pendant des siècles la première place financière européenne, figure au 19e rang du classement European Cities Monitor 2009. Modeste position pour celle qui, historiquement, s'est toujours considérée comme la rivale de Paris. La capitale, elle, occupe la seconde place.

Dynamisme et attractivité de la région Rhône-Alpes, et plus particulièrement du bassin lyonnais, grâce à un réseau de villes et de territoires particulièrement dynamiques. Avec près de 60 000 créations d'entreprises en 2011, Rhône-Alpes est la troisième région la plus entreprenante de France, derrière l'Ile-de-France et Paca. Elle joue le rôle de locomotive, tirant derrière elle l'ensemble du territoire sur la voie de la performance. L'agglomération lyonnaise a accueilli, en 2011, le tiers des entreprises nées dans la région.

Focus sur les rouages du dynamisme économique de la région Rhône-Alpes (PIB 2011 : 193 milliards d'euros) qui se concentrent principalement sur les agglomérations de Lyon (Rhône) et Grenoble (Isère). La région dispose d'un secteur tertiaire privé dynamique qui a créé 8 000 emplois en 2012, voit les créations d'entreprise continuer de progresser, enregistre un taux de chômage inférieur au niveau national. Les clés du succès : un subtil mélange d'intervention publique et de culture d'innovation, une mutualisation des moyens, un décloisonnement des filières, un maillage de PME.