Ils ne boivent pas, ne s'endorment jamais, consomment moins de carburant ... Les automates vont-ils révolutionner la conduite automobile ? De Google aux labos européens, les projets de cybercars sans chauffeur se multiplient. Reste à changer les mentalités !

La voiture sans conducteur est en cours de test sur les routes californiennes. Le but : sécuriser la route. Mais, si les technologies sont presque prêtes, le public, lui, se méfie, et refuse de rendre si facilement les commandes. Sans compter que ces véhicules capables de communiquer sont de plus en plus vulnérables au piratage. Les constructeurs, quant à eux, redoutent la moindre défaillance, synonyme de catastrophe médiatique.

Vous partez bientôt aux sports d'hiver en voiture. Les pneus hiver et les chaînes sont-ils conseilés, voire obligatoires ? Quid des vignettes autoroutières et environnementales locales ? La réglementation varie d'un pays à l'autre.

Bip strident, vibrations... des systèmes destinées à maintenir éveillés les conducteurs vont équiper en série les voitures. Objectif : réagir le plus tôt possible.

Des capteurs remplacent peu à peu dans nos voitures les liaisons mécaniques entre les commandes et les organes à piloter : roues, freins, moteur... Ils permettent à un ordinateur embarqué de ″prendre la main″ en cas de défaillance du conducteur. Une avancée technologique qui devrait permettre d'éviter les accidents mortels dus à un assoupissement ou à un malaise du conducteur.

Sur 7600 personnes tuées sur la route l'an dernier, 1 400 ont succombé à un choc frontal. Ce chiffre diminuerait si les voitures étaient compatibles entre elles.

Sous la dénomination de "sécurité active", l'électronique s'empare de nos voitures pour pallier les erreurs de conduite. L'Electronic Stability Program (ESP) corrige ainsi les dérives de trajectoire.

Les airbags sont censés sauver des vies. Mais un rappel massif de véhicules montre qu'ils peuvent parfois tuer.