A la croisée des approches esthétiques du roman et des études socio-historiques sur la lecture, ce livre est d'abord un parcours à travers les grandes oeuvres romanesques du 19e siècle.

Balzac a construit au fil de ses romans, préfaces et traités, une théorie esthétique de l'art. Les textes de l'écrivain sont mis en regard avec les peintures, les sculptures, les gravures, les architectures, les meubles et les objets cités dans son oeuvre.

Après les considérations théoriques de Poétique de l'ironie, P. Schoentjes interroge enfin les auteurs contemporains sur la place et l'avenir de l'ironie.

Michael Lucey enseigne le français et la littérature comparée à l’université de Berkeley (Etats-Unis) où il a fondé le « Center for the study of sexual culture ». Il a publié Gide’s Bent (Oxford University Press, 1995) dans lequel il s’intéresse aux interactions entre l’homosexualité et l’engagement politique d’André Gide dans les années 1920-1930. Les Ratés de la famille (The Misfit of the Family), son deuxième essai, a été publié aux Etats-Unis en 2003.

Colette Juilliard est docteur ès Lettres et Art de City University of New York. Son travail sur L'Imaginaire de la femme enfermée: le regard des peintres et des écrivains du XIXe siècle français sur la femme orientale a obtenu en 1994 le Prix de l'Ambassade de France pour la meilleure thèse soutenue cette année-là.

La description de vêtements peut occuper dans un roman une place très importante, parfois décisive pour sa signification, et, au théâtre, personne ne niera que les costumes rentrent, à part entière, dans l'esthétique générale d'une pièce. Pourtant, nous ne disposons aujourd'hui que de peu d'études sur ces sujets. Et quand la relation plus extrinsèque que la littérature entretient avec le vêtement, celle du témoignage sur un fait de société ou sur une pratique particulière par exemple, aurait été plus étudiée, c'est à l'évidence d'une manière quelque peu limitée dans le temps comme dans l'espace. C'est ce large champ d'études peu défriché que cet ouvrage s'emploie sinon à épuiser, du moins à baliser. Il s'organise sous une forme souple, qui a cherché à respecter les chronologies tout en favorisant les regroupements thématiques, à concilier de larges études synthétiques et des analyses plus ponctuelles, à équilibrer, enfin, les aires culturelles ainsi que les différentes perspectives critiques. Et, en même temps, il décrit une trajectoire qui s'efforce d'approfondir toujours plus les relations qu'entretiennent vêtement et littérature.

Une étude sur la pluralité du monstre au XIXe siècle mêlant philosophie, épistémologie et esthétisme. A travers l'analyse du laid et du grotesque dans l'art, la chercheuse et dramaturge italienne dévoile les principes qui gouvernent le monde dans toutes ses manifestations et démontre que le monstre, loin d'être une défaite de la nature, est la manifestation de la vie. ©Electre 2018

Voici un étonnant essai de " gastronomie littéraire ", mariant les plaisirs du texte et ceux de la chère. Relisant Balzac, des restaurants à la mode aux sombres estaminets, des festins mondains aux mesquineries de la petite-bourgeoisie, c'est toute la France à table au XIXe siècle qu'Anka Muhlstein nous fait redécouvrir. Et surtout, à travers toute La Comédie humaine, c'est notre imaginaire gourmand dont elle nous donne à retrouver les sources. Car c'est vraiment Balzac, avant Flaubert, Zola ou Maupassant, qui, en France, a fait entrer la table en littérature.