Les trois principales agences américaines de notation financière vont bientôt rendre leur verdict pour l'Hexagone. Avec un risque de dégradation due au dérapage des dépenses publiques. Un bulletin que les très puissantes Fitch, Moody's et Standard & Poor's, apparues dans l'actualité depuis la crise de 2008, rendent au terme d'un travail très encadré et de discrètes réunions avec les banques centrales et les responsables politiques.

L'économie française devrait croître autour de 5 % en 2021 comme en 2022, retrouvant ainsi ainsi globalement son niveau d'avant-crise vers la mi-2022, selon François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, qui s'exprime en détail sur l'économie française et la politique monétaire de la Banque centrale européenne. Le changement climatique apparaît comme le défi numéro à relever durant la prochaine décennie. Défi auquel doit prendre par la BCE. Explications. Pas de chiffres.

En octobre 2020, les Bahamas ont lancé la première monnaie numérique de banque centrale (CBDC pour “central-bank digital currency”) au monde. Les CBDC sont une version numérique de l’argent liquide – la monnaie physique émise par les banques centrales. Plusieurs projets de ce type émergent dans le monde. Les responsables européens veulent par exemple lancer un euro unique d'ici 2025. Mais un tel mouvement n'est pas sans poser de question. Explications. Présence d'un second article intitulé "Vers un nouveau système monétaire mondial". Pas de chiffres. Article extrait de "The Economist".

La hausse des prix commence à interroger les analystes économiques fin 2021. Aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou en Allemagne, le taux d'inflation n'avait pas été aussi haut depuis plusieurs décennies et dépasse les prévisions des banques centrales. Cette augmentation des prix s'explique par le redémarrage brutal de la demande suite à la crise de Covid-19, alors que l'offre n'a pas encore repris son rythme de croisière.

Inflation, hausse des taux, chute des monnaies, ralentissement de l’économie, hausse du chômage... Alors que les rendements obligataires s’envolent, les économies endettées de la zone euro semblent d’une fragilité jamais vue depuis la crise de la dette souveraine il y a dix ans.

Arrivée à la tête de la banque centrale en 2013, puis reconduite à son poste au début de la guerre en Ukraine, cette fidèle de Vladimir Poutine a remisé son orthodoxie libérale pour éviter à la Russie une faillite bancaire.