Tête bien faite et tête bien pleine, Nicolas Baverez est une spécialité française, qui mêle les disciplines et cumule les savoirs : normalien, énarque, économiste, avocat, chroniqueur. Cet intellectuel engagé, tendance Aron, dont il est le biographe, est un analyste pessimiste de la France, tendance décliniste. Qu'il parle des ″Trente Piteuses″ (Flammarion, 1997) ou de ″La France qui tombe″ (Perrin, 2003), il rencontre le succès en prédisant l'échec. Avec Nicolas Sarkozy vint une lueur d'espoir.

Observateur engagé de la vie nationale, Nicolas Baverez dresse un bilan à mi-parcours d'un quinquennat totalement bousculé par la crise

Un moment d'extrême lucidité pour inviter à agir sans plus attendre.

Comment penser le monde qui vient ? Et le refaçonnement en cours des relations internationales ? L'ancien ministre socialiste des Affaires étrangères Hubert Védrine, tenant de l'école "réaliste", et l'avocat et économiste Nicolas Baverez, disciple de Raymond Aron, en discutent ensemble dans "Marianne".

L'auteur de "La France qui tombe" critique l'idéologie "volontariste" du conseiller spécial.

Comment sauver notre système de retraite ? Quelle urgence ? Quelles réformes ? Quelles nouvelles ressources ? Deux experts débattent.

La globalisation est-elle irréversible ? La France et l'Europe peuvent-elles y faire face ? Quelles sont les urgences ? Débat entre deux irréductibles.

Quels sont les dangers économiques et politiques qui menacent la France et l'Europe ? La zone euro est-elle en péril ? Y a-t-il une voie de sortie de crise ? Que peut et doit faire François Hollande ?

Pour enrayer le déclin d'un pays qui perd la maîtrise de son économie, l'historien-économiste invite les Français à se mobiliser.

Le président du Cercle des Economistes croit que tous les espoirs sont encore permis pour la France. Plus sceptique, Nicolas Baverez redoute un déclin inéluctable.

La France peut-elle rebondir ? A un an de la présidentielle, les experts réunis par ″L'Expansion″ ont confronté leurs points de vue sur les chances de notre pays de se maintenir dans la compétition mondiale.

Selon l'historien économiste Nicolas Baverez, au sein d'une Europe malade, la France paie le fait d'avoir trop longtemps repoussé les réformes structurelles. Quels que soient ses atouts, seule une thérapie de choc lui permettra de renouer avec la prospérité.