Au-delà des positions politiques, le grand rabbin Gilles Bernheim s'interroge sur l'état moral d'un pays qu'il juge ″proche de plusieurs points de rupture″. Face aux périls, il appelle gauche et droite à dépasser l'esprit de parti.

Comment agir et s'exprimer au nom de tous les juifs de France sur des questions spirituelles comme sur les enjeux de société

Plagiats, faux diplôme... Ce lettré éclairé s'est laissé entraîner dans le mensonge.

Un de nos chroniqueurs s'est fait plagier par le rabbin Bernheim. Il revient à cette occasion sur la notion de plagiat à l'ère numérique.

Menteurs, faussaires et imposteurs n'en finissent pas de faire l'actualité. En pleine affaire Cahuzac, la révélation, en avril dernier, de la fausse agrégation et des plagiats du grand rabbin de France Gilles Bernheim a abasourdi bien au-delà de la communauté juive. Mis en congé, il refuse toujours de s'expliquer.

Joseph Sitruk, candidat à sa propre succession, entendait "rejudaïser les juifs". Ses détracteurs lui reprochent de les avoir "reghettoïsés". Face à lui, Gilles Bernheim veut incarner une nouvelle orthodoxie, moderne et tolérante. A travers eux, ce sont deux conceptions du judaïsme français qui s'opposent.

Plagiats et mensonges en cascade, jamais un grand rabbin de France ne s'était ainsi retrouvé sur la sellette.