A New York, David Byrne, le chanteur des Talking Heads, revit à bicyclette. La ville de Copenhague construit 300 kilomètres de pistes reliant le centre à ses banlieues. Les cyclistes paradent à Moscou. A Pékin, c'est l'heure du retour en grâce pour les deux-roues.

Les vélos et scooters électriques envahissent les villes du monde entier avec le déploiement croissant des sociétés de locations de deux-roues. La croissance devrait se poursuivre à l'avenir. Elle sera dopée par les géants du transport en VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur), très intéressés par une offre complète de solutions électriques de mobilité. Mais ce développement rapide soulève des interrogations. Comment réglementer ce mode de transport ? Le modèle économique est-il pérenne sur le long terme ? Et que va-t-il advenir des données que les deux-roues génèrent ? Décryptage.

Garés avec la selle ou les freins cassés, abandonnés la roue voilée ... les Vélib' et autres véhicules partagés sont vandalisés à un point tel que leur gestion en est plombée. Un signal peu encourageant pour la "société du partage" ... Quels sont les ressorts de ces comportements, et pourquoi certains systèmes, eux, fonctionnent ?

Depuis 1998... à la suite de Rennes, une quarantaine de villes se sont équipées d'un système de vélos en libre-service. Dans la métropole de Strasbourg, capitale de la petite reine, la part des déplacements à vélo dépasse les 8% et atteint 15% en centre-ville. Mais en dehors de cet exemple, la proportion des cyclistes reste faible dans les villes françaises : 2% environ.

Longtemps considérés comme des jouets, les trottinettes, monoroues et autres skateboards s'invitent désormais sur le marché de la mobilité. Passade ou alternative écologique sérieuse ?