Le 19 mars 2006, l'opposition démocratique a manifesté contre la victoire écrasante d'Alexandre Loukachenko (83% des voix) à la présidentielle. Elle ne s'était jamais lancée dans une action d'une telle ampleur, constate un quotidien ukrainien.

A l'issue du scrutin du 28 septembre 2008, aucun opposant n'entrera au Parlement. Les espoirs placés dans le rapprochement opéré entre Minsk et l'Union européenne ont été déçus. Et la presse locale est amère.

A l'approche des législatives du 28 septembre 2008, le régime de Minsk s'est adjoint les services d'un conseiller en image, le Britannique Timothy Bell. Malgré des signes d'ouverture, l'opposition n'est pas dupe

La date de la prochaine présidentielle n'est pas encore fixée. Pourtant les candidatures fleurissent déjà de toutes parts, tandis que la cote de popularité du petit père, au pouvoir depuis seize ans, serait en baisse.

Une militante de l'opposition témoigne de l'espoir qu'a suscité, à Minsk, une récente manifestation anti-Loukachenko. Pour elle, le temps du dictateur est compté.

Réélu le 19 décembre 2010, le président Alexandre Loukachenko a fait arrêter des centaines d'opposants. Il vise à présent la presse.

Lécrivaine biélorusse Svetlana Alexievitch explique pourquoi le peuple soutient encore Loukachenko, malgré la répression qui sest abattue sur le pays depuis le 19 décembre 2010.

En Biélorussie, le groupe punk Liapis Troubetskoï est devenu le porte-voix des opposants au régime. Il ne se produit pourtant jamais dans son pays, où il est interdit de séjour. Reportage lors d'un concert à Smolensk, en Russie.

La biélorussie est suspendue entre l'indifférence de l'Occident et l'appétit de la Russie de Poutine. Les différentes appellations - Biélorussie, Russie Blanche, Ruthénie Blanche et enfin Bélarus - cachent une même réalité déconcertante. Des signes permettent pourtant de croire à l'émergence d'une nation biélorussienne.

La loi sur le "parasitisme social" a déclenché un mouvement de protestation populaire inédit depuis les dernières répressions de 2010.

Ils étaient trois chefs d'Etat slaves anciens communistes, trois "bisons", qui ont décidé, en 1991, dans un pavillon de chasse de Bialowierza, de mettre fin à l'URSS. Deux viennent de tomber...