Comment nourrir la planète demain ? Les laboratoires de biotechnologies promettent daméliorer le rendement des cultures, mais cela ne suffira pas à rééquilibrer loffre et la demande. Les autres solutions ? Limiter la spéculation, adopter des pratiques agricoles plus écologiques, manger moins de viande et mieux rémunérer les paysans.

Wendell Berry est l'un des plus célèbres écrivains aux Etats-Unis engagé pour la relocalisation de l'économie. Paysan lui-même, il combat l'agriculture industrielle non seulement en raison de ses conséquences sur l'environnement mais aussi de ses impacts sociaux. Voici sa réflexion sur les OGM.

Pour la première fois, les surfaces cultivées en OGM ont diminué dans le monde entre 2014 et 2015, passant de 182 à 180 millions d'hectares selon les derniers chiffres disponibles. Le nombre d'agriculteurs les utilisant est de l'ordre de 1%. Pourtant, l'industrie persévère et met sur le marché de « nouveaux OGM ». De quoi parle-t-on ? Quels sont les enjeux ?

Pour mieux répondre aux exigences multiples des consommateurs, les industriels européens misent sur la recherche et le développement.

L'essor des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) donne lieu à de nombreuses publications et controverses. Celui des biotechnologies attire moins l'attention, alors qu'il n'est pas moins rapide et porteur d'enjeux importants.

Monsanto, en partenariat avec la société BASF, vient de déposer aux Etats-Unis un dossier d'homologation pour commercialiser un maïs OGM résistant à la sécheresse et annonce une gamme à venir de plantes améliorées sur ce critère. De son côté, la communauté scientifique est unanime : la résistance à la sécheresse est un caractère complexe.