Après six ans d'absence, une série de concerts de Londres à Lyon marquait récemment la reformation de Blur : groupe en forme olympique, médaille d'or

Cet Anglais de 47 ans est l'homme de toutes les aventures musicales. Pour beaucoup, il reste le leader de Blur, groupe londonien de Britpop en guerre perpétuelle avec Oasis dans les années 1990. Pour certains, il incarne ce personnage sorti d'un cartoon, fondateur du groupe virtuel Gorillaz, qui a vendu plus de 20 millions d'albums. Pour d'autres, il est cet insatiable voyageur qui ne cesse de se frotter aux musiques du monde, et en particulier d'Afrique...

Gorillaz, Africa Express ou l'essai solo et sublime "Everyday Robots" nous avaient réjouis. Mais on se languissait depuis douze ans d'écouter un nouvel album de Blur. Attente récompensée par "The Magic Whip", à la genèse étonnante. Entretien avec les vieux copains Damon Albarn et Graham Coxon.

On la croyait liquidée par le rap, le grunge et la techno. Erreur : la "britpop" renaît de ses cendres, dopée par le bras de fer Blur-Oasis...

Douze ans après leur dernier album, le groupe ex-rival d'Oasis, sort "The Magic Whip". Et c'est une réussite. Rencontre avec ses deux têtes pensantes, Damon Albarn et Graham Coxon.

Le quatuor britannique formé en 1989 publie "The Magic Whip", premier album en douze ans, et s'en expliquait récemment à Londres.

Pendant près de 25 ans de carrière, Damon Albarn s'est caché derrière des groupes : Blur puis Gorillaz. Mais il a toujours su se renouveler et séduire de nouveaux publics. À 45 ans, il a enfin décidé de sortir son premier album solo, "Everyday Robots".

"The Magic Whip" est l'album que les fans du groupe anglais n'attendaient plus. A l'exception de concerts où ils surfaient sur leurs vieux tubes, chacun des membres faisaient bande à part... Jusqu'à ce qu'une halte forcée à Hongkong ranime l'esprit du groupe.