En 566, cette princesse épousa le roi des Francs, Sigebert et devint alors la première reine de France. Brunehilde poursuivit pendant un demi-siècle sa grande oeuvre : construire la France qui venait de naître. Mais son destin rencontra la vengeance, la jalousie, la mort. R.-X. Lantéri a retrouvé et déchiffré de nombreux documents et nous donne un portrait véridique de cette femme exceptionnelle.

Le destin de Brunehaut, ou Brunehilde, princesse wisigothe qui épouse en 566 le roi franc d'Austrasie Sigebert Ier. Après l'assassinat de son mari, elle est emprisonnée mais lutte pour recouvrer la liberté et s'empare de la régence. Elle reste très influente sous le règne des petits-fils et arrière-petits-fils et contribue grandement à donner un nouveau visage à la France de l'époque.

Au cœur d'un Moyen Âge régulièrement secoué par des guerres de territoire et de succession, deux femmes ont marqué leur temps : Brunehaut et Frédégonde. Épouses de rois mérovingiens, belles-soeurs et rivales, elles régnaient respectivement sur le Nord-Est et sur l'Ouest du royaume franc.Leur affrontement débuta en 570, à l'accès au trône de Frédégonde, ouvrant une période de guerres civiles, de vengeance et de lutte pour le pouvoir qui dura presque quarante-quatre ans. Intriguant sur la scène politique, commanditant des assassinats et levant des armées, elles entraînèrent le royaume dans une vendetta qui ne s'arrêta qu'à la mort de Brunehaut.À travers un récit épique, Shelley Puhak dresse les portraits croisés de Brunehaut et de Frédégonde, deux reines incontournables du Moyen Âge dont la rivalité façonna le royaume franc.