Entre les cinéastes et actrices Noémie Lvovsky et Valeria Bruni Tedeschi, l'amitié artistique dure depuis vingt ans. Aujourd'hui, chacune est à l'affiche dans le long métrage de l'autre.

La mort d'un proche, le désir de maternité, l'élan d'un nouvel amour : l'actrice-auteur joue à nouveau avec la pelote de l'autobiographie de façon lucide et affûtée.

En filmant et remaniant la version des "Trois Soeurs" de la Comédie-Française, Valeria Bruni Tedeschi adapte Tcheckhov à son univers.

Bourgeoise frustrée chez Dumont, nympho-mythomane chez Virzi, l'actrice se met dans tous ses états. Rencontre.

A l'écran comme à la ville, Valeria Bruni Tedeschi est de l'étoffe dont on fait les héroïnes... tourmentées. Avec "Un château en Italie", en Compétition officielle à Cannes, l'actrice-réalisatrice écrit le troisième tome d'une saga librement inspirée de sa propre vie. Brouillant une fois de plus la frontière entre autobiographie et fiction.

Valéria Bruni Tedeschi est née au théâtre grâce à Anton Tchekhov et Patrice Chéreau. C'est avec Rainer Werner Fassbinder que la comédienne et réalisatrice remonte sur scène, dans "Les Larmes amères de Petra Von Kant".

Quatre ans après "Il est plus facile pour un chameau...", Valeria Bruni Tedeschi, 43 ans, repasse derrière la caméra avec "Acrices". Un film à la première personne du singulier dans lequel elle ne se fait pas de cadeau.

Peu de premiers films français ont la trempe d'"Oublie-moi" de Noémie Lvovsky. Cette ex-étudiante de la Fémis, fort remarquée pour son court métrage "Di-moi oui, dis-moi non", redonne une crudité impressionnante à des thèmes qu'elle transforme en expérience de vie et de cinéma...