Pas un jour sans que la Chine fasse les gros titres des médias internationaux, de résultats économiques record en accidents industriels qui émaillent son développement à marche forcée, en passant par des performances sportives de plus en plus impressionnantes. Sommaire. Le point sur... Une puissance mondiale en construction. Des rapports au monde complexes. Une puissance confrontée à de nombreux défis internes. Désir de puissance. Une puissance économique mondialisée. Une puissance régionale. Défis et fragilités.

Résultat : l'eau est coupée, les ordures s'accumulent, et les salaires ne sont pas versés.

L'économie mondiale est devenue dépendante au crédit. La Chine pourrait bien être la prochaine victime.

Deux raisons de douter et deux raisons d'espérer voir le modèle de croissance chinois se stabiliser dans la durée.

Pour "Le Nouvel Economiste", Jean-Joseph Boillot compare les systèmes politico-socio-économiques de l'Inde et de la Chine en montrant que tout les oppose : grandeurs - et servitudes - d'un régime démocratique d'un côté, efficacité, mais aussi limites d'un régime autoritaire de l'autre ; capitalisme dynamique à forte composante familiale ici, capitalisme d'Etat intégral là ; volonté de puissance côté chinois, contre fort désir de préservation de l'identité nationale en Inde ; enfin et surtout, souligne-t-il, une singularité forte sur le plan culturel et spirituel des deux côtés, la religion éta

La croissance du PIB, qui est tombée à 7% au premier trimestre 2015, est au plus bas depuis vingt-cinq ans. La baisse du taux directeur de la Banque centrale, en mars, n'a pas eu les effets escomptés sur la croissance. Dans ce contexte, nombreux sont les économistes qui envisagent sérieusement un atterrissage brutal de l'économie chinoise. Le pays étant à l'origine du tiers de la croissance mondiale un tel scénario pourrait constituer un choc considérable. Sommaire. Et si la croissance économique tombait à 5% ?. La Chine peut-elle changer de modèle ?.

En 2014, la croissance économique en Chine a été de 7,4%, la plus mauvaise performance depuis 1990. Selon le pire des scénarios, la baisse devrait se poursuivre jusqu'à ce que la croissance s'établisse à 5% entre 2016 et 2017. Les limites du modèle de croissance chinoise (baisse durable de la demande extérieure, hausse du coût du travail, accroissement des inégalités, renforcement de la contrainte environnementale, surcapacités de production, etc.) semblent cette fois être atteintes.

A l'automne 2014, Larry Summers et Lant Pritchett - professeurs à l'université Harvard - ont publié un article ayant eu un certain écho, dans lequel ils remettent en cause l'idée selon laquelle les deux principales économies de l'Asie émergente, l'Inde et la Chine continueraient de croître à un rythme très rapide, et feraient basculer à terme le centre de gravité de l'économie mondiale vers l'Asie.

La dévaluation du yuan ne suffira pas à relancer une économie poussive. Car l'objectif des autorités chinoises n'est pas de soutenir les exportations, mais de stimuler l'investissement et la consommation.

L'appétit des Chinois semblait insatiable. Mais, depuis quelques mois, les pays et les multinationales qui ont tout misé sur ce marché se retrouvent en difficulté.

Confrontée à d'immenses défis, la Chine a vu ses marchés dégringoler, et les Bourses mondiales s'affolent.

La Chine n'entend pas se limiter à être une puissance dominante en Asie. Forte de ses succès économiques, elle manifeste un intérêt croissant pour les grands dossiers internationaux. Avec l'avènement du troisième millénaire, il ne fait pas de doute qu'elle est entrée dans une phase nouvelle de sa diplomatie.