Les 7.000 cavaliers et fantassins découverts en 1974, en Chine, étaient censés défendre le premier empereur Qin, du nom de Shi Huangdi, qui fit entreprendre les travaux de la Grande Muraille de Chine. Cet ouvrage tente de lever le voile sur l'homme et sur son mausolée, en replaçant ce patrimoine dans son cadre historique, archéologique et artistique.

Avant le roi Ying Zheng (247-210), plus connu sous son titre de Premier empereur, la Chine était morcelée en de nombreux Etats luttant inlassablement les uns contre les autres. L'un d'entre eux, le Qin, parvint au long des IVe et IIIe siècles à devenir une puissance militaire insurpassable. Ying Zheng, faisant fond sur l'oeuvre de ses prédécesseurs, conquit alors tous les royaumes chinois, et unifia en 221 l'ensemble du territoire sous son autorité, créant un nouveau système politique : l'Empire. L'Empire des Qin ne survécut pas au despote qui le fonda, mais les réformes idéologiques et administratives qu'Ying Zheng fit appliquer jetèrent les bases de tous les pouvoirs politiques s'étant succédé en Chine jusqu'au début du XXe siècle. Que racontent les sources chinoises sur ce souverain à la fois génial, excessif et mégalomane, celui-là même qui se fit enterrer avec une armée de huit mille soldats de terre cuite ? On trouvera dans ce livre son histoire telle qu'elle est relatée dans les textes les plus anciens, en premier lieu les Mémoires historiques du grand historien Sima Qian (140-86).

Les pyramides de Khéops, Khéphren et Mykérinos se présentent depuis des millénaires comme le plus beau défi qui soit au passage du temps. Sur le grand plateau de Gizeh, qui accueille l'une des plus grandes nécropoles de l'Egypte ancienne, ces œuvres monumentales veillent au sommeil éternel des pharaons dont elles honorent la mémoire.