La question n'a rien a voir avec un appel à la révolution mélenchonienne. Elle est plutôt d'ordre esthétique : l'imaginaire bourgeois occuperait-il une place hégémonique ? Ce cinéma serait-il trop bourgeois pour montrer ce qu'est vraiment la bourgeoisie ? Tentatives de réponses.

En quelques films, RAZ (Rabah Ameur-Zaïmeche) s'est imposé comme un des grand s cinéastes politiques français de la nouvelle génération. Il n'hésite pas à se confronter à des sujets brûlants tels que l'immigration, l'islam, l'identité nationale. Mais RAZ est aussi un poète, un esthète, qui fait du cinéma un de ses sujets. ″Transfuge″ s'est penché de près sur ce réalisateur de la marge.

Qu'on le veuille ou non, qu'on l'aime ou non, qu'il ait un oscar ou non, Jean Dujardin est ″La″ star française de la comédie de ce début de siècle. Il est le signe d'une vitalité évidente de ce genre aujourd'hui. Mais soyons lucides, derrière Dujardin se cachent des navets, la comédie française ne tient pas toujours ses promesses. Tour d'horizon 2000-2012.

Près de dix millions d'entrées, et ce n'est qu'un début. De cette rencontre entre un jeune Noir de banlieue et un milliardaire tétraplégique est née une comédie qui s'apprête à connaître une carrière planétaire. Radiographie d'un succès foudroyant.

Les enfants d'immigrés chantent l'hymne dans les comédies françaises. Communion nationale ou patriotisme karaoké ?