"Un grand voyage vers la nuit" de Bi Gan fut un des chocs du Festival de Cannes 2018. Serait-il ressenti de la même façon en Chine ? Nous sommes allés le vérifier à Pékin, où l'avant-première du film a donné lieu à une promotion inédite pour un film d'art et essai et à une expérience cinématographique rare.

"Le Mépris", "Le Conformiste", "La Ciociara"... Une vingtaine de romans de l’écrivain italien ont été portés à l’écran et donné lieu à des chefs-d’oeuvre. Mais Moravia s’illustra aussi dans la critique de films, mettant tout son talent de romancier dans la rédaction de quelque 2000 recensions.

Après Truffaut, Lynch, Chaplin, Netflix poursuit son intense session de rattrapage cinéphile avec une rétro de neuf films de Jacques Demy. Dont le sublimissime "Une chambre en ville".

Il a souvent parlé de sa reconversion, mais aujourd'hui, c'est officiel : Quentin Tarantino est devenu critique de cinéma. Les articles qu'il publie sur Internet signent le début d'une nouvelle carrière, loin des plateaux de tournage. « Je suis un homme de lettres désormais », nous a confie QT, dans une interview fleuve et exclusive.

Avec Star, sa nouvelle section dédiée aux adultes, Disney+ casse son image de plateforme jeune publics et muscle ses arguments pour challenger le géant Netflix. Mais la guerre du streaming vidéo existe-t-elle vraiment ? Sommaire. Une étoile est née. Netflix, fabrique de jeunes cinéphiles ?

Rencontre avec le nouveau délégué général de la Quinzaine des cinéastes.

On connaît le talent de dialoguiste de Quentin Tarantino. Dans ce livre, il analyse et commente des films avec la gouaille jubilatoire des tueurs de Pulp Fiction quand ils se lancent dans l'analyse comparée des burgers. Au menu, non pas ses films préférés, mais ceux qu'enfant et adolescent, il a vus dans des cinémas de quartier et qu'il n'a cessé de revoir depuis, au cinéma et en vidéo. Sommaire. Tarantino unchained, la critique du livre. "Je ne veux pas vous envoyer au cinéma, mais vous faire lire mon livre !», entretien avec Quentin Tarantino.

Les cinémas ont rouvert. Les grands lieux cinéphiles comme La Cinémathèque française ou le Forum des images lui emboîtent le pas. Le confinement semble déjà loin, se patinant peu à peu de l'aura des rêves - ou des cauchemars, c'est selon. Pourtant, cette période si exceptionnelle aura été pour beaucoup, et de manière pas si paradoxale, celle d'une grande frénésie cinéphile. Au-delà de l'offre traditionnelle de films à regarder chez soi (DVD, VoD, chaînes de télévision...

Thierry Frémaux dirige au printemps le Festival de Cannes et, à l'automne, le Festival Lumière de Lyon, qui fête ses 10 ans. Rencontre avec un fou de cinéma.

Après l'alerte lancée par l'ensemble des éditeurs de DVD et Blu-ray à la rentrée 2020, bulletin de santé du marché du patrimoine sur support vidéo. Sommaire. A mort la mort (du DVD). Les galettes et leurs épiphanies. "Le Cercle rouge" de Jean-Pierre Melville. La case du siècle. "Muriel ou le temps d'un retour" d'Alain Resnais. Le gris du temps. "Retour à la bien aimée" de Jean-François Adam. Adam en son paradis perdu. "Trilogie Taisho" de Seijun Suzuki. Obscurs objets de désir. "Les Monstres sanglants" de Marc Lawrence. Souveraineté de la crasse.

L'expérience d'un film survit dans notre mémoire sous forme de bribes éparses : noms, objets, visages, sentiment vague d'avoir eu peur, euphorie ou honte, souvenir de la solitude ou du plaisir grégaire d'une sortie en groupe, tous ces éléments finissent par former un chapelet d'affects qui, avec le temps, mature en rébus. Un filin n'est pas un objet préhensible, qu'on pourrait parcourir et citer comme un livre, mais un absent, un fantôme. Il est de son essence même de ne faire que passer.