A la tête du PSG depuis 2011, Nasser Al-Khelaïfi incarne l’ambition d’un club prêt à toutes les dépenses pour arriver au sommet du foot européen. Mais en interne, c’est une tout autre image qui se dessine. Chaîne de commandement illisible, multiplication des impayés, personnel en surchauffe... Le président brillerait surtout par son absence. Trop occupé à jouer les VRP de luxe dans le monde entier pour l’émir du Qatar. Après une saison en demi-teinte, le feuilleton Neymar entretient le flou sur sa capacité à hisser l’équipe parisienne dans la cour des très grands.

Dans les villages, les équipes de foot se meurent, et avec elles, la vie locale.

Le président du modeste club de football sera-t-il le premier dirigeant à pouvoir rivaliser avec le PSG dans la capitale ? L’accord conclu à l’automne 2024 avec la famille Arnault lui donne trois ans pour y travailler. Un joli coup pour cet homme de réseaux qui s’apprêterait, à 72 ans, à passer les rênes du groupe Alpha, le cabinet de conseil spécialisé dans les relations sociales qu’il a fondé.