Né de la volonté de répondre aux insuffisances du marché commun, ce dernier confronté a des obstacles persistants, la notion de marché intérieur a, dès ses origines, présenté une forte verticalité dans son mode de construction intellectuelle. La conceptualisation descendante a permis aux institutions de l'Union de faire preuve d'un grand interventionnisme, façonnant, de manière assidue, la notion, en la redéfinissant au gré des contraintes nouvelles.

L'article revient sur l'évolution de la notion d'entrave dans le marché intérieur. Il est soutenu que l'interprétation extensive de la notion d'netrave à la libre circulation participe d'une dynamique dérégulatoire des économies nationales. Cette dynamique est le résultat d'une extension de la notion d'effet restrictif, de la généralisation du principe de reconnaissance mutuelle, de la réduction des situations purement internes et de l'encadrement des justifications étatiques.

La mise en place d'une Union économique et monétaire (UEM) a constitué une étape fondamentale de la construction européenne. Elle reflète le succès de la démarche fonctionnaliste de l'intégration selon laquelle un processus d'intégration économique mène automatiquement, en créant une dynamique ascendante de politisation graduelle, à une intégration politique.

Le nouveau commissaire européen au Marché intérieur, le Français Thierry Breton, refuse tout fatalisme et estime que l'Europe a de nombreux atouts technologiques et industriels. Il appelle à fixer des règles claires avec les partenaires extérieurs de l'UE et veut relancer le continent dans la bataille des données

Le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, a demandé l'arrêt des négociations du Tafta, projet de traité commercial transatlantique. Il dénonce un projet "préjudiciable aux intérêts et aux valeurs que nous défendons en Europe".