Il sort des centaines de livres de cuisine chaque année. Mais celui-ci sent bon la madeleine, réveillant une batterie de souvenirs culinaires. Haut comme trois pommes, nous étions déja passé maîtres, grâce aux recettes de Michel Oliver, dans la réalisation du pain perdu et des bananes fondues. A peine plus tard, la quiche lorraine - dessin naïf à l'appui expliquant comment " retourner la pâte sur les bords du moule " - était un succès. Enfin, le coq au vin, avec une belle bête à moitié saoule, est resté dans les annales familiales. C'est dire notre réaction à la vue du petit dernier, " Les confitures sont un jeu d'enfants " : cet été sera à coup sûr celui des marmites bouillonnantes sucrées, d'une cuisine encombrée de bocaux colorés, promesses de douceur tout au long de l'année. En guise d'introduction, pas moins de 11 pages informent sur les outils du parfait confiturier. Les nombreux conseils valent pour les petits comme pour les grands : qu'il s'agisse de protéger ses mains par un gant ignifugé, car la confiture " saute " ou de ne pas se couper en entamant les coings " très durs ". Au rayon des originalités, on notera la confiture de patates douces, de tomates, de céleri, ou de lait. (Victor. Geneviève Levivier)

Un renard très gourmand rencontre une petite rate issue d'une grande famille de contrebandiers de la forêt. Ils décident alors de faire de la confiture de fruit pour avoir leur propre réserve et ne plus dépendre du Petit Chaperon rouge.