Karim Achoui refait parler de lui. L'avocat du milieu publie cette semaine, au Cherche Midi, un livre intitulé Un avocat à abattre. Il y désigne un commissaire de police pouvant être le commanditaire de sa tentative d'assassinat le 22 juin 2007

Quand des fonctionnaires livrent des informations confidentielles à des officines privées ou à des grands groupes. Plusieurs affaires, ces derniers mois, montrent que certains ripoux passent de l'artisanat à l'industrie

Trop proche de ses informateurs, l'ex-commissaire Neyret comparaît devant la justice à partir du 2 mai 2016. Son affaire et d'autres montrent combien le traitement des sources devient périlleux pour les policiers.

Plus les enquêteurs progressent dans leurs investigations sur les policiers récemment arrêtés, plus ils mettent au jour un réseau qui mélange étrangement terrorisme, Mafia et services spéciaux...

En filant des malfaiteurs qui préparaient une série de hold-up, les enquêteurs ont repéré dans la bande trois policiers ripoux, puis toute une filière extrémiste liée au Front national.

Pendant cinq ans ils ont berné la police des polices. Cinq petits flics lyonnais ont joué les braqueurs en compagnie de vrais truands. Jusqu'au jour où ils ont tué...

Surprise : le superman de la police de proximité de la cité des Tarterets (Essonne) avait un casier judiciaire chargé.

Des renseignements sur un rival ? Une amende à faire sauter ? Un sans-papier à régulariser ? Le commissaire Moigne savait rendre de multiples services. Moyennant finance. Enquête sur la corruption dans la police.

Cela se passe généralement le soir ou le week-end. De palaces parisiens en soirées huppées en passant par les escortes de personnalités, des policiers de la brigade anticriminalité mènent, en catimini, de très discrètes missions de surveillance ou de protection.